Mathieu Bastareaud: « On sent que c’est possible, sinon on n’a rien à faire là »

Mathieu Bastareaud: « On sent que c’est possible, sinon on n’a rien à faire là »

Le vendredi 8 juin 2018 à 12:34 par David Demri

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Le trois-quarts centre du Rugby Club Toulonnais, Mathieu Bastareaud défiera les All-Blacks avec le XV de France, ce samedi matin à l’occasion du premier test-match de la tournée estivale.

Interrogé via le quotidien L’équipe, ce-dernier a expliqué s’attendre à un match très compliqué. Extrait:

« C’est un match très difficile qui nous attend. À nous d’être prêt pour relever le défi. J’essaie de me concentrer sur ce que j’ai à faire en tant que capitaine et joueur pour l’équipe. C’est une sacrée bataille qui nous attend demain. C’est la meilleure équipe du monde, donc il faut s’attendre à tout. Enfant, je regardais ces matches sans penser un seul instant que je pourrais être ici à mon tour. »

Une chose est sûre: il refuse que les Bleus se laissent dépasser au score et se découragent. Extrait:

« C’est une équipe qui peut prendre rapidement le score, souvent les adversaires ont tendance à se décourager. Moi en tant que capitaine, je refuse ce scénario. C’est ce que j’essaierai de transmettre à mes coéquipiers. »

Questionné au sujet de la semaine d’entraînement du XV de France, le joueur Toulonnais précise être un éternel insatisfait. Extrait:

« Je suis un éternel insatisfait. Ça arrive parfois de faire tomber un ou deux ballons à l’entraînement. Ça m’agace, mais ça arrive aussi en match. Bien sûr, on aurait pu mieux faire, mais je suis satisfait dans l’ensemble de l’implication. Ce n’est pas facile de se remettre du décalage horaire, du voyage… »

Pour conclure, Mathieu Bastareaud estime que les Bleus peuvent semer le trouble du côté des Blacks, sinon il vaut mieux partir en vacances tout de suite. Extrait:

« Jouer les Blacks, c’est particulier parce que c’est un maillot mythique. Il faut faire abstraction de ça. On joue une équipe qui, certes, est championne du monde en titre, mais on a tout à gagner. Tout le groupe pense que c’est possible, sinon on n’a rien à faire là. Sinon, on prend l’avion et on part en vacances. C’est une chance de venir ici les défier. Une victoire ici, ce serait un exploit. »

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