L’ailier international Sud-Africain du Rugby Club Toulonnais, Bryan Habana n’a pas joué la moindre seconde de jeu sous le maillot Toulonnais cette saison en raison d’une blessure à un genou.

Le Springbok ne devrait d’ailleurs pas refouler les pelouses du Top 14 puisqu’il ne sera pas conservé par le RCT à la fin de la saison.

Dans le cadre des missions d’intérêt général du RCT, Bryan Habana a rendu visite aux élèves d’un collège de Carcès. Les collégiens l’ont ainsi questionné sur son aventure à Toulon.

Dans un premier temps, Bryan Habana a avoué que ses premiers contacts avec Toulon remontent en 2007. Extrait:

« La première fois c’était après la coupe du monde en France en 2007, puis en 2013 nous avons repris contact. Il y avait à ce moment-là de grands joueurs comme Jonny Wilkinson dans l’équipe, c’était un challenge de les rejoindre. »

Par ailleurs, il évoque les difficultés que représente une carrière professionnelle de sportif à haut niveau. Extrait:

« Le sport c’est beaucoup de sacrifices. Il y a les entraînements, les matchs le week-end, et quand on joue en coupe d’Europe on part trois jours. Mais il faut profiter de chaque instant car une carrière c’est court. Quand j’ai du temps libre, je joue au golf avec la famille et les amis. Et je prépare ma vie future après le rugby. »

Lorsqu’un collégien lui demande s’il était bon à l’école, Bryan Habana répond par l’affirmatif et précise qu’en Afrique du Sud, les notes sont très importantes. Extrait:

« En Afrique du Sud, il faut avoir de bonnes notes pour pouvoir jouer souvent, d’autant plus que le lycée commence à 14 ans. Après j’ai commencé l’université, mais le rugby a pris beaucoup de place dans ma vie, et je n’ai pas pu terminer. En Afrique du Sud, les jeunes sont comme vous, ils ont envie, et c’est essentiel. Mais il ne faut pas oublier la vie après une carrière, car elle est plus longue. »

Bryan Habana a ensuite évoqué la fin de la saison avec Toulon et la ferveur qui règne autour du club. Extrait:

« Il y a beaucoup de passion à Toulon, c’est extraordinaire de ramener le Bouclier. Même si c’est toujours compliqué de l’avoir, c’est un objectif. Pour cette saison, on doit encore jouer contre Castres et Pau pour au moins être dans les quatre premiers du championnat et jouer un quart de finale à domicile. Quand tu rentres sur la pelouse de Mayol ou du Vélodrome, avec tout ce monde derrière toi, c’est fabuleux, ça te motive. »

Via Var-matin