Charles Ollivon se confie sur son retour à la compétition

Charles Ollivon se confie sur son retour à la compétition

Le jeudi 15 février 2018 à 17:04 par David Demri

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Le troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Charles Ollivon entrevoit enfin le bout du tunnel après de très longs mois d’absence en raison d’une blessure contractée à une épaule.

Interrogé dans les colonnes du quotidien L’équipe, le joueur Varois expliqué avoir vécu une période extrêmement délicate tant sa blessure était méconnue de tous. Extrait:

« Ç’a été très compliqué. Je ne pourrai pas tout dire… Mais j’ai eu des moments difficiles, oui. Quand on a des solutions concrètes, on peut se projeter et quand on n’en a pas, on se pose beaucoup de questions. Et c’est long pour avoir des réponses. »

De retour au centre d’entraînement, Charles Ollivon savoure mais ne veut en aucun cas fanfaronner. Il souhaite rester prudent. Extrait:

« Je ne suis pas là pour fanfaronner. Je ne suis pas sur le terrain, je n’ai pas envie de me projeter. Je vais avancer par étapes. Je fais un bilan radiologique dans trois semaines, environ. Je n’ai pas envie d’aller trop vite. Je veux être serein dans tout ce que je vais faire. Je suis bien, mais je n’ai pas envie de dire que je suis super bien. Je suis prudent. Je n’ai pas envie de dire que c’est super alors que je n’ai pas la réponse. Mais les choses vont évoluer favorablement, il n’y a pas de raison. »

Lorsque le journaliste lui demande s’il s’est donné un objectif en terme de délais de reprise, le troisième ligne Toulonnais refuse de se fixer une date. Extrait:

« Je ne me dis rien ! J’attends les prochaines étapes avec le chirurgien. On va avancer ensemble, jusqu’à guérir ce problème. Je n’ai pas envie d’être trop positif. Je veux rester sur du factuel plus que sur de l’appréciation. C’est vrai que j’ai retrouvé la banane, que j’ai remangé à Carqueiranne avec les artistes (ses coéquipiers). Ça me change d’il y a quelques mois, quand j’étais dans le dur. Mais j’ai envie de rester les pieds sur terre, de ne pas m’enflammer. Je reste avec le frein à main tiré. »

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