Pierre Berbizier ne digère pas la mise à l’écart de Guy Novès

Pierre Berbizier ne digère pas la mise à l’écart de Guy Novès

Le mardi 26 décembre 2017 à 22:10 par David Demri

11 Commentaires

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Guy Novès est encore le sélectionneur du XV de France mais la situation ne devrait pas survivre à la conférence de presse de Bernard Laporte, prévue ce mercredi à 11h. Et si le nom de son successeur, Jacques Brunel, n’est plus un mystère, cette première dans l’histoire soulève autant de craintes que de question. Y compris chez les anciens Bleus.

Ce n’est probablement pas le suspense qui rendra étouffante la conférence de presse de Bernard Laporte. Ce mercredi, le sort de Guy Novès et son staff sera scellé. Son successeur? Un fidèle soldat du président de la Fédération française de rugby, Jacques Brunel. Ensemble, six ans et 80 matchs à la tête de l’équipe de France.

Un changement à la tête des Bleus qui, forcément, fait grincer des dents. « Ce n’est pas dans l’esprit rugby, s’emporte Pierre Berbizier, ancien sélectionneur du XV de France (1991-1995). Le politique a pris le pas sur le sportif! Est-ce que vous connaissez le président de la Fédération anglaise ou néo-zélandaise? Et je ne parle que des deux meilleures Nations du monde… Sur le fond, le politique a pris le pas sur le sportif. Et sur la forme, c’est tout le statut de l’entraineur qui est dévalué. Avec l’éviction de Guy Novès, c’est tout le statut de l’entraineur qui en prend vraiment un coup. »

Un coup prévisible, tant le mariage entre Novès et Laporte semblait impossible. Deux hommes au caractère fort, rarement capables de transiger. « Est-ce que le manager ne sera pas Bernard Laporte, avec Jacques Brunel?, s’interroge même Berbizier. Avec Jacques Brunel, on retrouve l’équipe qui existait déjà. Quelles seront les responsabilités et les fonctions de chacun? Il faut attendre et voir quel sera le futur fonctionnement et qui seront les hommes avec eux. » Bernard Laporte, le sifflet sous la cravate? Difficile à imaginer, mais pas impossible à croire.

Harinordoquy: « C’est le Graal quand on est entraîneur »

Reste des questions en suspens. Prendre les rênes de l’équipe de France est une volonté parfois dure à assumer. Un rêve qu’Imanol Harinordoquy explique: « Je crois que tous les entraineurs de Top14 ont une clause pour pouvoir être libérés quand ils sont appelés avec le XV de France. Parce que c’est le Graal quand on est entraineur. »

Un acteur majeur de ce nouveau projet nous confiait malgré tout que « tous les entraineurs du Top 14 ou presque » y étaient allés de leur petit message au président Laporte. L’occasion est trop belle pour ne pas tenter de succéder à Guy Novès, Yannick Bru ou Jeff Dubois.

 

Ils sont pourtant deux à avoir décliné l’offre, selon le Midi-Olympique. Patrice Collazo et Frank Azema. Un choix que comprend Pierre Berbizier. « C’est difficile en pleine saison de pouvoir sauter sur un autre navire. C’est une situation abracadabrante. En cours de projet, changer de projet… Surtout quand le club avance bien. » Une vie de club résumée en une phrase de l’ancien sélectionneur: « Si chacun a ses raisons, tout le monde à tort. »

« Changer Guy Novès ne changera pas grand-chose »

Avec ses 33% de victoires en 2 ans, le bilan de Guy Novès est insuffisant. Des chiffres qui justifient ce sentiment d’immense gâchis. L’entraineur historique du Stade Toulousain devait réapprendre à gagner aux Bleus. Il n’aura fait que poursuivre la chute du XV de France. « Quand il a été nommé, j’avais dit que Guy Novès ne pouvait pas être le Messie, rappelle Imanol Harinordoquy. Les joueurs, il n’allait pas les inventer. Mais mis à part provoquer un électrochoc, je ne pense que changer Guy Novès, ça changera grand-chose. »

Même sentiment chez Pierre Berbizier: « On connait la compétence de Jacques Brunel. Mais on attend toujours l’homme providentiel. Et ça avait déjà été le cas avec Guy Novès. On parle de trouver l’homme de la situation mais on oublie d’évaluer la situation. Vous pouvez prendre qui vous voulez, mais ça ira plus ou moins bien. »

Jacques Brunel n’est pas encore à la tête de l’équipe de France, son staff n’est pas encore nommé, mais déjà la mission est claire. Faire des miracles. Et remettre d’aplomb une équipe de France qui, au moment du Tournoi, n’aura pas gagné un match depuis près d’un an.

Source: rmcsport.com

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11 Commentaires

  1. Purux 26 décembre 2017 at 22h- Répondre

    cette photo est quand même magique ! hors sujet mais jme devais de le dire dsl haha

  2. 2NIS2CARNOULES 26 décembre 2017 at 22h- Répondre

    pour une fois je suis d’accord à 100% avec eux !! c’est pas galthié & cie qui vont résoudre le merdier de l’E D F !!

  3. LecuréduXV 27 décembre 2017 at 00h- Répondre

    Enfin la truffe de berbizier qui avait pris la place de gallion en EDF que politiquement..car au niveau sportif jerome gallion était loin devant ..
    Et après cela fait la morale …

  4. Fan69 27 décembre 2017 at 04h- Répondre

    Oui et non. Force est de constater que cette préparation individuelle de 7 semaines est un cuisant échec ! Cette période aurait été consacrée au travail collectif, aux combinaisons, au travail en touche, au soutien, en répétant inlassablement des gammes AVEC le ballon, le résultat aurait été tout autre. Quand nos entraineurs considéreront l’équipe comme un tout autour dun ballon et pas l’adjonction d’athlètes on pourra avancer.
    Quand on voit Belleau et FTD maîtres de la conduite du jeu de l’EDF désolé, mais même si ce sont nos joueurs comment espérer quelque chose contre les blacks alors qu’ils ne sont que moyens chez nous !

  5. jj83 27 décembre 2017 at 07h- Répondre

    La préparation de la saison n’a été qu’un compromis entre la ligue et l’équipe de France , ils n’ont pas voulu entendre de modifier les contrats des joueurs et donc de donner un autre statut aux internationaux . La question des hommes est maintenant largement dépassée , joueurs ou encadrement , il y a tellement de manque et de pollution autour

  6. 2NIS2CARNOULES 27 décembre 2017 at 09h- Répondre

    hier soir j’ai écouté sur tmc imanol harinordoqui alors lui il est l’un des mieux placé pour en parler il les a tous côtoyés il compare l’E F à une pyramide et que ce n’est pas les pierres du haut qu’il faut changer mais ceux du bas et lA MERDASSE EDF remonte à 2009 donc même avant NOVES c’était le souc
    LAPORTE peut faire ce qu’il veut en peu de temps IL VA DROIT DANS LE MUR

  7. La Mecque 1959 27 décembre 2017 at 09h- Répondre

    BERBIZIER protégé par la bande à Ferrasse …c était déjà de la politique pour barrer un certains Jérôme Gallion du RCT.
    Après l autre il vient te faire la morale sur le copinage.
    On est tous pareil,on a plus tendance à faire confiance à quelqu un que l on connait qu à un estranger.
    Alors j attends patiemment qu il soit débarqué de l Aviron Bayonnais.

  8. cocotoun 27 décembre 2017 at 10h- Répondre

    Ce qu’il y a de pathétique dans le moment, c’est découter tout les commentaires…
    Berbizier est aigri depuis trés longtemps, ces déclarations ne surprennent personne.
    Mais peut aurait il voulu prendre le rôle de sélectionneur si on lui avait proposé ?
    Pauvre type, blaireau !!!

  9. ayrton83 27 décembre 2017 at 10h- Répondre

    J’ai du mal à comprendre que l’on puisse faire « son marché » dans les clubs du Top 14 pour un entraîneur de l’EDF ? !!!!

  10. boucanchien 27 décembre 2017 at 11h- Répondre

    Du blaireau il a tout ,même les ratounes en avant.C’est sûr qu’il est aigri depuis que ce n’est plus Agen , Ferrasse et ses copains aux gros pardessus
    qui font la loi à la FFR.