Trois professeurs Toulonnais siègent dans les plus grandes instances médicales fédérales rugby

Trois professeurs Toulonnais siègent dans les plus grandes instances médicales fédérales rugby

Le lundi 25 décembre 2017 à 21:13 par David Demri

4 Commentaires

Publicité

Dans son édition du jour, le quotidien Var-matin nous informe que trois professeurs Toulonnais siègent dans les plus grandes instances médicales fédérales et internationales du rugby, à savoir José Gadéa, Arnaud Dagain et Denis Guttierez.

Les deux premiers cités se sont confiés au quotidien régional pour évoquer les commotions cérébrales.

Le professeur José Gadéa explique toute l’importance de se préoccuper des commotions cérébrales. Extrait:

«Il faut une prise de conscience collective des parents, des éducateurs et des dirigeants. Une entorse, tout le monde la voit. Mais le choc à la tête reste invisible. C’est parce qu’on s’en occupe, par de la prévention et de l’accompagnement du joueur, que l’on met le doigt sur le problème avec des évaluations chiffrées. On ne peut pas faire un procès à charge du rugby alors que tout est mis en oeuvre pour prendre soin des joueurs, des amateurs aux pros. Dans ce sport de combat, il y a toujours eu des commotions, avec des différences entre les pros et les amateurs. La fédération anticipe en imposant des règles de jeu différentes suivant les catégories d’âge et de niveau. On ne pousse pas la
mêlée de la même façon en Honneur qu’en Top14. Ce n’est pas parce qu’on a eu une commotion cérébrale qu’on risque sa vie, et pour
son intégrité neurologique.»

Pour sa part, le professeur Arnaud Dagain s’occupe lui de faire en sorte que la prise en charge des joueurs commotionnés soit respectée. Extrait:

«Les joueurs suspectés de commotions cérébrales en 2016-2017 ont été suivis pour savoir ce qui se passait après: y a-t-il un suivi par le médecin traitant? Un spécialiste ? Respecte-t-il la période de repos et la reprise par palier? Je fais une consultation dédiée pour les amateurs qui ont une suspicion, par des tests neuropsychologiques et moteur, car le scanner et IIRM cérébrale sont normaux. Je donne des conseils de reprise de jeu. Je suis en train de créer un chemin clinique pour les amateurs qui ont une suspicion clinique.»

Publicité

4 Commentaires

  1. jj83 26 décembre 2017 at 07h- Répondre

    Et les arbitres qui « dirigent » le jeu ils en prendront conscience quand ? La violence du plaquage sans ballon de samedi méritait seulement un jaune ? ce n’était pas plus dangereux qu’un coup de poing qui est sanctionné d’un rouge ? Il y a le langage et les faits malheureusement

    • alainc 26 décembre 2017 at 11h- Répondre

      Difficile d’évaluer, un coup de poing c’est un geste illicite a sanctionner quelque soit son résultat tandis qu’un plaquage sans ballon difficile a évaluer, où commence et où finit le plaquage sans ballon? Il s’agit qq fois d’une action de jeu mal terminée. D’accord avec toi, peut-être faut il se poser la question, ou du moins mettre en expérimentation une sanction « rouge » pour les cas les plus sévères pendant une saison et ensuite faire le bilan (conserver, aggraver ou abandonner).
      Entre nous, je vois déjà les commentaires des supporters, staffs et autres pénalisés pendant un match par un « rouge ».
      Cala dit, je suis pour la refonte du règlement pénal: A savoir aprés un rouge et 10 mn en infériorité numérique retour d’un remplacant, et mise hors match de l’intéressé pour les 3 prochains matchs

  2. Eric 26 décembre 2017 at 12h- Répondre

    Ce qui me dérange quand même dans cet article, ce n’est pas le fait qu’il y est 3 toulonnais, mais que le Dr GADEA s’occupe des commotions cérébrales, alors qu’il est un des chirurgien le plus reconnu dans sa spécialité, chirurgie – orthopédique. Cela ne vous choque pas ?

    • Lou Papet 26 décembre 2017 at 14h- Répondre

      Je me suis aussi posé la question, mais finalement il est annoncé faisant partie des hautes instances médicales de la FFR, ce qui ne veut pas forcément dire qu’il est spécialisé en commotions cérébrales, je pense qu’il donne plutôt son avis sur ce sujet précis, il est quand même légitime en tant que professeur…