Fabrice Landreau justifie longuement les trous d’air du Rugby Club Toulonnais

Fabrice Landreau justifie longuement les trous d’air du Rugby Club Toulonnais

Le jeudi 19 octobre 2017 à 11:11 par David Demri

3 Commentaires

Publicité

L’entraîneur des avants du Rugby Club Toulonnais, Fabrice Landreau s’est longuement confié en conférence de presse au sujet au sujet des trous d’air récurrents de ses joueurs depuis le début de la saison.

Selon lui, cela résulte d’un problème au niveau de la conquête. Extrait:

« On s’aperçoit que nous avons une conquête qui est déficiente à des moments clés, tout simplement. C’est dans ces moments-là que nous encaissons des points. C’est ce qui met quelque fois le doute à l’équipe. Contre les Scarlets, si vous reprenez le coup d’envoi de la seconde mi-temps, on commet un en-avant. Derrière il y a mêlée puis essai pour les Gallois. Après, on n’a pas un seul ballon propre en touche. On a cinq ballons à jouer proprement en touche en deuxième période et on n’en joue pas un. Donc à aucun moment on peut imposer notre jeu et mettre la main sur le ballon. C’est l’une des explications de ces trous d’air. On a eu la même situation à Bordeaux. Après, le fait de jouer à 14 ne nous avantage pas non plus. Mais lorsqu’on rajoute les ratés en conquête, les ballons pas propres en touches, les en-avants, et les sanctions en mêlée, ça peut amener des doutes. On s’est peut-être dit qu’il fallait conserver le score et on s’est un peu arrêté de jouer. Si on ne joue plus, on n’a plus d’initiative. C’est l’une des explications. Il faut que l’on arrive à améliorer cela et que l’on soit bien plus constant au niveau de la conquête. Et il faut rester discipliné. »

Fabrice Landreau demande du temps afin que le jeu Varois soit plus fluide et plus naturel. Il rappelle que de l’effectif Toulonnais a été lourdement modifié à l’intersaison. Extrait:

« On travaille plein de phases de transition mais ça prend du temps. La construction pour avoir un juste équilibre, ça prend beaucoup de temps. On a envie d’aller beaucoup plus vite que la musique, mais les matches s’enchaînent. On reste toujours sur l’objectif à très court terme. Mais ce qu’on essaie de mettre en place, il faut beaucoup plus de temps pour le développer. Alors on y va étape par étape et on se sert des erreurs commises pour les gommer. Mais il faut aussi rester à l’essentiel car l’objectif est de gagner des matches. On verra un peu plus tard pour le reste. Mais il faut du temps pour avoir le bon équilibre et les bonnes phases de transition pour que notre jeu soit un peu plus fluide et ne plus avoir ces trous d’air. Il faut du temps. De nouveaux joueurs sont arrivés, il y a des blessés et il y a des jeunes qui intègrent tout cela. Il faudra être encore un peu patient. »

Quoi qu’il en soit, le coach des avants Toulonnais affirme que le jeu Toulonnais se construit petit à petit. Extrait:

« En Argentine, on jouait avec une intensité très très forte pendant 80 minutes. Là, on relâche soit quand on est en infériorité numérique soit quand notre conquête n’est plus bonne. L’équipe se reconstruit à travers un nouveau projet de jeu. Les positionnements sont différents. D’ailleurs, on voit que dès que l’équipe cherche à ralentir le jeu, on joue beaucoup avec les avants pour se rassurer. Cela fait partie de la culture de Toulon. Elle s’est forgée comme cela cette équipe. Donc il faut du temps pour changer les choses. »

Une chose est sûre: le problème du Rugby Club Toulonnais n’est pas physique. Extrait:

« Notre problème n’est pas physique car les données sont excellentes, à tel point que l’on termine les matches à plus de 80 mètres par minute. Si c’était un problème physique, on le verrait. Donc ce n’est pas un problème physique. »

Pour conclure, Fabrice Landreau affirme que les joueurs ne sont pas bloqués dans un système de jeu strict. Ils sont libre de prendre les initiatives qu’ils souhaitent. Extrait:

« On laisse la part belle au talent des joueurs. Il y a tellement de talents dans cette équipe, que nous n’allons pas les bloquer dans un système rigide. Il y a seulement un cadre qui est prévu et fixé. Mais c’est le jeu entre les arrières et les avants que l’on doit chercher à améliorer. Mais sinon, le jeu reste à l’initiative des joueurs, et notamment de la charnière. »

Publicité

3 Commentaires

  1. den's 8307 19 octobre 2017 at 11h- Répondre

    ouai…mais le B.A ba du rugby c’est marquer des essais pas courir 80m/minute!! alors oui soyons patient mais être au top en juillet ça sert a rien!! pilou-pilou

  2. Aurélien 19 octobre 2017 at 11h- Répondre

    Je suis d’accord avec lui quand il dit que dès que l’on veut se rassurer on ralentit, on fait des petits tas avec les avants et on arrête de jouer. Et c’est bien dommage car nous avons une ligne de 3/4 parmi les meilleures d’Europe. Et quand en plus c’est STB à la baguette, tu peux être sûr qu’on va privilégier du jeu d’avant…

  3. Toto 19 octobre 2017 at 11h- Répondre

    Ok, donc si joue mal, c’est parce qu’on joue mal ? Top l’analyse.