Courtisé par le Rugby Club Toulonnais, le demi-de-mêlée Bordelais Yann Lesgourgues a finalement pris la décision de poursuivre sa carrière à Bordeaux-Bègles pour les trois prochaines saisons.

Interrogé dans les colonnes du quotidien L’équipe, le président de l’UBB, Laurent Marti avoue avoir bataillé pour conserver son joueur. Il en a d’ailleurs fait des insomnies. Extrait:

« Yann Lesgourgues est un excellent joueur à l’activité hors norme. Garder Yann, c’est un gros soulagement. Yann, on l’a déniché quand il pointait le bout de son nez à Biarritz en 2014. Cette prolongation m’a valu des insomnies. Comme pour Jefferson Poirot et Baptiste Serin, au printemps dernier. Quand tu formes un joueur, ou qu’il finit sa formation chez toi et qu’il devient un élément de haut-niveau, c’est très difficile quand on se le fait piquer. Il y a des joueurs clés qu’il ne faut pas laisser partir. C’est une histoire de cohésion. Laisser partir ce genre de joueur, ce serait gâcher le travail accompli et c’est trop dur à vivre. »

Par ailleurs, ce-dernier a expliqué que le fait d’avoir deux très bons demi-de-mêlée n’est pas un problème, bien au contraire. Extrait:

« La concurrence avec Baptiste Serin ? On ne doit pas tenir compte de ce genre de paramètres car c’est un faux problème. On a la chance d’avoir Baptiste Serin, mais il faut aussi savourer la chance d’avoir Yann. Ils sont jeunes, français, JIFF et surtout très bons, donc on doit les garder. Point. L’an dernier, Yann a davantage joué que Baptiste chez nous. Dans un rugby de plus en plus violent et au rythme soutenu, c’est un minimum d’avoir deux bons joueurs au même poste. »

Le quotidien sportif précise que pour conserver son joueur, Laurent Marti a dû réaliser un effort financier important avec une belle revalorisation salariale.