Lorsque le trois-quarts Sud-Africain Johan Goosen a quitté le Racing 92 il y a quelques mois, le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal avait affirmé que le président qui recruterait le joueur serait un « salopard ».

Cette semaine, la presse Française nous apprennait que le président de Montpellier, Mohed Altrad serait sur le point de payer la clause de sortie de l’international Sud-Africain afin de le recruter dans la foulée.

Interrogé via RMC Sport, Mourad Boudjellal a donné son avis sur cette affaire. Extrait:

« Je remets les choses dans leur contexte. À l’époque, il s’agissait de casser un CDD en créant un pseudo CDI. Je me suis dit: ‘Si demain on commence à faire ça, tous nos contrats ne valent rien.’ Si ça s’est passé comme ça, si une personne a payé Goosen au moins pendant un an en catimini ou en cachette via des sociétés et que Goosen a simulé le fait de vouloir arrêter le rugby et d’aller s’occuper des chevaux, tout ça pour, un an après, tout en n’ayant pas perdu un euro voire même en ayant peut-être gagné beaucoup d’argent, redevenir joueur de rugby… Il n’y a pas que celui qui le signe qui est un salopard. (…) Il faut donner des limites. On peut racheter un contrat, ça ne me pose pas de problème. Mais si on entre dans un mode aussi calculateur, ou est-ce que le calcul va s’arrêter? Est-ce que demain on ne va pas acheter d’autres personnes? Est-ce qu’on ne va pas acheter des arbitres ou des contrôleurs du salary cap? Mais pour l’instant, tout ce qui se raconte, ce sont des rumeurs. »