Ce dimanche après-midi, le Rugby Club Toulonnais tentera de faire tomber la seule équipe encore invaincue en ce début de championnat: Montpellier.

Dans son édition du jour, le Midi Olympique consacre une double page sur cette équipe bâtie par le richissime président de Montpellier Mohed Altrad.

Lors de ce dossier, le bi-hebdomadaire a donné la parole aux joueurs des trois équipes battues par Montpellier en ce début de saison, à savoir Agen, Oyonnax et Castres.

Les trois joueurs interviewés ont le même discours et insistent notamment sur la puissance physiques des joueurs du MHR. Extrait:

Antoine Erbani (Agen):

« On a eu l’impression d’avoir bien joué, mais Montpellier était plus fort. La différence elle se fait sur des détails. Je suis entré en deuxième mi-temps et j’ai l’impression que Montpellier n’a pas touché un ballon. Pourtant ils nous ont mis trois essais. Nous, on a galéré pour en marquer deux. C’est bien car on se bat, mais on perd beaucoup trop d’énergie, alors qu’une équipe comme Montpellier n’a qu’à accélérer pour marquer. »

Christopher Ruiz (Oyonnax):

« Nous avons eu du mal à contenir tous les colosses de Montpellier. Les Picamoles, Bismarck et jacques Du Plessis, Willemse et consort, qui chargent constamment et te font vraiment très mal à l’impact. Moi, j’ai pris une charge de Paul Willemse lancé en fin de match et je peux vous dire que ça fait mal. J’ai eu le souffle coupé pendant plusieurs minutes. Ils dégagent tous une telle puissance, que Montpellier devient très difficile à défendre sur quatre-vingt minutes. Ils finissent par te faire craquer à l’usure après avoir multiplié les charges au près. Ils sont vraiment bien organisés sur les pick and go où ils ont toujours des soutiens. C’est un travail de sape offensif et défensif, car ils essayent aussi de contrarier chacune de tes sorties de balle dans les rucks où leur densité physique est également précieuse pour eux. C’est un jeu de destruction physique qui est vraiment très difficile à contrecarrer. »

Antoine Tichit (Castres):