Fabien Galthié: « Je ne rentrerai pas dans les détails de ce que j’ai pu vivre et ressentir »
Fabien Galthié: « Je ne rentrerai pas dans les détails de ce que j’ai pu vivre et ressentir »
Le jeudi 24 août 2017 à 11:24 par David Demri
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Avant de rejoindre le Rugby Club Toulonnais, Fabien Galthié avait décidé de prendre ses distances avec le rugby. Licencié de Montpellier en décembre 2014, le technicien Français n’avait pas envie de se relancer directement dans une nouvelle aventure.
Interrogé dans les colonnes du quotidien L’équipe au sujet de cette coupure de deux ans et demi, Fabien Galthié n’est pas encore prêt à évoquer les détails de sa séparation avec Montpellier. Une chose est sûre, ces trente mois de pause lui ont fait le plus grand bien. Extrait:
« Je ne rentrerai pas dans les détails de ce que j’ai pu vivre et ressentir à titre personnel. Ensuite, je me suis mis en sommeil car j’avais enchaîné dix années de coaching, où j’ai laissé beaucoup d’énergie. Finalement, durant ma carrière de joueur comme celle d’entraîneur, j’ai toujours ferraillé en haut de tableau, j’ai toujours été très exposé. Cette coupure a été bénéfique. Parallèlement, j’avais des activités qui m’ont permis d’occuper mon intellect différemment. Être consultant pour France Télévisions et L’Équipe m’a fait vivre avec plus de recul et de distance l’aspect sportif. J’ai aussi repris mes activités de consulting chez Cap Gemini. J’ai été très mobilisé intellectuellement. Ce mode de vie m’allait très bien. Je ne réfléchissais pas avec l’idée de redevenir entraîneur. J’étais plus dans l’ouverture, l’échange, même si Mourad Boudjellal me sollicitait. Tout ce que je faisais, c’était pour moi, comme une sorte de formation continue dans un sport dont l’approche me passionne. »
Par ailleurs, Fabien Galthié a expliqué vouloir prendre des distances avec certains aspects du rugby. Il s’apprête à rejoindre un environnement sous tension: le rugby Français. Extrait:
« J’ai décidé de ne plus me polluer l’esprit avec les gens nocifs. Mais je retrouve un environnement sous tension, dur, avec notamment cette fracture entre les institutions. C’est aussi moins léger qu’avant, le second degré et l’humour n’existent plus. Ça ne rigole plus, c’est violent ! Je vais prendre mes distances par rapport à ça. »
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