Mercredi soir a eu lieu une réunion entre le nouveau staff du Rugby Club Toulonnais et les associations de supporters.

Lors de cette conférence, l’un des représentants des Fils de Besagne a questionné le manager Fabien Galthié sur les rumeurs qui courent au sujet de ses relations humaines jugées très négatives par certains joueurs et / ou consultant du rugby français.

Le coach Varois a tenté de se défendre en expliquant se remettre quotidiennement en questions afin de progresser chaque jour. Il avoue entendre ce genre de retours et précise que, pourtant, de nombreux joueurs l’appellent pour rejoindre le RCT. Il affirme avec humour que Mourad Boudjellal a peut-être recruté un « gros connard ». Extrait:

« J’ai entraîné durant dix ans et j’ai un peu joué aussi avant. J’ai entraîné quatre ans au Stade-Français, deux ans en Argentine, quatre ans et demi à Montpellier… J’ai toujours fait ce que je pensais être le mieux. Après je ne suis pas bête et j’entends les retours. Quand on travaille au quotidien, je prends en compte les débriefing. J’ai toujours essayé de faire ce que je pouvais de mieux. Ce genre de retours-là, je les entends et je ne sais pas quoi vous dire. Je pense que Mourad a recruté un gros connard et il va falloir faire avec (rires). Pour l’instant, je fais ce que je peux. Tous les jours j’essaie d’apprendre un petit peu. A chaque fois que je rentre à la maison, je me demande si j’ai progressé ou pas. Je n’y arrive pas tous les jours, mais depuis dix ans que j’entraîne, tous les jours j’essaie d’être meilleur. Après, je n’ai pas envie de me défendre sur cela. C’est vrai que parfois, il y a deux ou trois joueurs qui font un peu de buzz grâce à moi. En fait, ils font parler d’eux. Quand j’ai signé à Toulon, il y a plein de mecs qui m’ont appelé pour me dire qu’ils voulaient jouer à Toulon. Certains sont encore sous contrat et ils veulent casser leur contrat pour venir à Toulon. Mais ça, ce n’est pas à moi de le dire. Là on va aller en stage en Argentine et j’ai entraîné en Argentine. Il y a plein de joueurs Argentins qui m’ont appelé pour me demander s’ils pouvaient venir me voir entraîner. Généralement, du 1 au 15 ce sont mes amis. Du 16 au 23 ça dépend. Et à partir du 24, c’est plus possible, ce sont mes enemies (rires). Pareil pour un mec que je ne prolonge pas, là ça devient un prétexte pour m’attaquer. Après, je pense que l’on doit être honnête, sincère et courageux. A un moment donné, il faut dire les choses, car si toi tu lâches, ton équipe lâche aussi. Alors c’est vrai que parfois j’ai des positions extrêmes et je ne m’en rends pas compte. Mais c’est comme ça. Des fois je me transforme. »

Pour sa part, le manager adjoint, Fabrice Landreau a affirmé qu’il était bien dommage d’entendre dans les journaux uniquement les critiqueurs et pas ceux qui sont satisfait du travail réalisé par Fabien Galthié. Extrait:

« Ce qui est dommage, c’est que l’on donne la parole à ceux qui semblent avoir été maltraités par Fabien Galthié. Mais tous les autres joueurs qu’il a pu encadrer notamment au Stade-Français, ils n’ont pas le droit à la parole. Je ne sais pas pourquoi. »