S’il venait à intégrer le Comité directeur de la Ligue, Boudjellal abordera deux sujets en priorité
S’il venait à intégrer le Comité directeur de la Ligue, Boudjellal abordera deux sujets en priorité
Le lundi 26 juin 2017 à 17:45 par David Demri
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Le samedi 1er juillet aura lieu l’élection partielle au Comité directeur de la Ligue Nationale de Rugby. Le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal tentera ainsi, une nouvelle fois, d’entrer au sein de la LNR.
S’il venait à intégrer ce Comité directeur, le patron du RCT a expliqué, via le Midi Olympique, qu’il souhaitait réformer le règlement des JIFF. Extrait:
« La suppression des Jiffs, au profit de la notion de joueurs sélectionnables. Avec les Jiffs, on a fait des joueurs français millionnaires, qui gagnent au bas mot 20 000 euros par mois, même s’ils sont moyens. Au lieu d’aider le XV de France et le Top 14, cette notion n’a fait qu’enrichir une partie des joueurs. Or, voir des garçons comme Chilachava ou Tuisova estampillés Jiffs est une hérésie et n’apporte rien aux Bleus. Cela me permet d’aligner une équipe compétitive en flirtant avec les règlements. En revanche, joueur sélectionnable, ce n’est plus la même approche ! Autre projet qui me tient à cœur, valoriser financièrement la formation. Si on indemnise les clubs, notamment au moment des mutations des joueurs formés chez eux, alors on va amener un vrai plus et on les incitera vraiment à développer leur formation. »
Autre sujet qu’il souhaite aborder: le Salary Cap. Extrait:
« Je suis pour l’instauration d’un fair-play financier et une valorisation de l’économie réelle. Ce ne sont pas les montants qui m’intéressent mais comment c’est fait. Après, si le principe est toujours majoritaire, je m’y accommoderai. Mais j’aimerais que nous soyons tous égaux devant les contrôles. »
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Contrairement au foot, le joueur n’a pas de valeur marchande. Et contrairement au foot, les clubs n’auront jamais les moyens de mettre par exemple 500 000 euros en transfert pour « acheter » un jeune espoir qu’aurait formé un autre club.
La fédération ne pourra également jamais indemniser les clubs pour avoir formé des espoirs faute d’argent suffisant.
Une solution simple est d’obliger les espoirs à effectuer 2 ou 3 ans de son premier contrat pro dans le club formateur selon un salaire défini par un barème commun à tous les clubs (ex : 10 000 euros par mois pour un pilier, 5 000 euros par mois pour un ailier etc).
C’est ce qui se passe en NBA par exemple avec les rookies qui ont tous le même salaire pour ceux de rang 1, le même salaire pour ceux choisi au rang 2 etc.
Si un club ne croit pas en l’espoir, pas d’obligation de lui proposer un contrat pro, l’espoir serait alors libre de signer où il veut.
Comme souvent, MB propose des solutions très intéressantes pour faire progresser le rugby en France. Bravo!
Impossible avec l’UE, tu ne peux pas limiter la liberté d’un travailleur. C’est au club de convaincre l’espoir de signer un contrat pro qui le lierait légalement.
Après, on peut toujours imaginer que pendant toute sa carrière, le joueur donne (nbre d’année passées dans un club avant 25 ans x 2%) à tous ses anciens clubs (au prorata), valorisant notamment la formation et les clubs faisant éclore les meilleurs.
@Magik
En effet, peut être que l’on se heurterait à la législation européenne que l’on pourrait détourner facilement de la manière suivante.
L’espoir fini ses années de formation et cherche un contrat pro, aucune des équipes de top 14 (solidaires entre elles) ne proposeraient alors de contrat pro à ce jeune, l’obligeant à se tourner soit vers son club formateur pour un contrat pro de 2 ans avec salaire prédéfini selon un barème ou alors il se tournerait vers l’étranger ou les échelons inférieurs, Pro D2 et fédérale 1.
Je comprends pas le rapport avec l’UE. Ce sont pas des travailleurs Eu, ce sont des Sud Af, des Fidji des NZ. On a aucune obligation.
C’est encore parler pour ne rien dire car Mourad ne sera JAMAIS malheureusement élu à la « ligue » des malfaisants.
Mourad Boudjellal vous pouvez toujours rêver…
La Ligue Nationale de Rugby n aime pas les novateurs.