Tout comme après le départ de Jonny Wilkinson en 2014, le Rugby Club Toulonnais s’apprête à tourner une magnifique page avec le départ de l’Australien Matt Giteau.

Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, le talentueux trois-quarts est revenu sur ses débuts à Toulon. Il tient notamment à remercier le club qui l’a énormément aidé lors de son arrivée. Extrait:

« C’était le dépaysement total avec une nouvelle langue, un nouvel environnement… Je me rappelle que, après les entraînements, j’allais accompagner ma femme dans les magasins car elle était un peu perdue. Les premières semaines étaient d’autant plus particulières que nous attendions notre premier enfant. Le club et mes coéquipiers ont alors été d’une très grande aide pour préparer son arrivée. Une fois qu’il était avec nous, ils ont encore été présents. Ce soutien a beaucoup compté à mes yeux. C’est aussi pour cette raison que j’ai voulu rester aussi longtemps dans ce club. »

Le joueur Australien ne le cache pas: à Toulon, il a vécu les plus beaux moments de sa carrière et même de sa vie. Extrait:

« Ça a dépassé tout ce que j’aurais pu espérer. Imaginez donc : j’ai gagné le Top 14 et trois Coupes d’Europe. J’étais venu dans l’espoir de gagner des titres mais je ne m’attendais pas à en remporter autant. Puis, j’ai retrouvé le maillot des Wallabies. En venant en France, je n’aurais jamais cru retrouver ma sélection ni disputer une autre Coupe du monde… Il y a eu cette réussite sportive et tout le reste autour : mes enfants sont nés ici, ma famille s’est construit des souvenirs inoubliables à quatre et j’ai rencontré de super mecs qui sont devenus des amis. Ici, j’avais tout pour être heureux. Toulon m’a offert les plus beaux moments de ma carrière et de ma vie, même. »

D’une manière plus générale, Matt Giteau a été surpris par la gentillesse des Français à son égard. Extrait:

« Vu d’Australie, avec leur accent et leur manière de parler, les Français peuvent paraître arrogants. Mais ce n’est qu’une étiquette collée de loin… J’ai été étonné par la gentillesse des gens. Ils ont toujours été prêts à aider ou à filer un coup de main quand moi ou ma famille en avons eu besoin. Ça a rendu mon expérience française encore plus agréable. »