Franck Azéma: « Le jeu de Toulon fait des dégâts, ils ont une telle puissance… »
Franck Azéma: « Le jeu de Toulon fait des dégâts, ils ont une telle puissance… »
Le vendredi 9 juin 2017 à 16:49 par David Demri
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Le manager de Clermont, Franck Azéma s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique suite à la victoire de son équipe face au Rugby Club Toulonnais, dimanche soir au Stade de France lors de la finale du Top 14.
Ce-dernier avoue avoir tremblé jusqu’à la dernière seconde de jeu lors de cette rencontre. Il estime que le jeu Toulonnais fait énormément de dégâts. Il met en avant la force mentale du RCT. Extrait:
« Je ressens quelque chose de puissant. Cette victoire, c’était comme une bombe qui explose. Il n’y avait rien de plus fort. En fin de match j’ai eu peur mais je ne me suis pas dit qu’on allait le perdre. On s’envoyait tellement, sur le terrain… Le jeu de Toulon fait des dégâts. Défendre contre Toulon demande une énergie folle. Tu manques deux plaquages et tu finis derrière la ligne. Ils ont une telle puissance, pfff… Et un sacré caractère… Au fil de la saison, j’ai l’impression que le vestiaire toulonnais a pris tout en mains. Leurs leaders doivent être sacrément solides pour avoir réussi à redresser la situation. Ce sont des tanks, ces mecs. C’est usant, à la longue. »
Le technicien Auvergnat a ensuite évoqué la fête avec les supporters le lendemain. Extrait:
« On m’avait parlé de ce qu’avait été le rassemblement, après le titre de mai 2010. Mais je n’en avais pas pris conscience. Quand on parle de « peuple auvergnat », le mot n’est pas vain. Ici, ça dort, ça boit, ça mange rugby. Les Auvergnats se déplacent partout, défendent leur équipe, leurs joueurs. Ils sont très « vrais » dans leur relation au club. Les voir heureux était bon. Putain, oui, c’était bon ! Chaque bouclier a son histoire. Quand tu gagnes un titre, c’est qu’il s’est forcément passé quelque chose de très fort et de très puissant dans un groupe. Alors, l’émotion reste la même. […] Il y a quelques mois, nous avons eu une discussion très sérieuse avec Jono Gibbes. On s’était dit que nous venions de passer trois années magnifiques ensemble et qu’on ne pouvait pas se quitter autrement que sur un titre. Sincèrement, ça m’aurait fait chier de ne pas partager quelque chose avec ce mec-là. »
En cas de nouvelle défaite, Franck Azéma savait que son avenir aurait pu être incertain. Extrait:
« Que vouliez-vous qu’il nous arrive ? Oui, bon, les gens auraient pu dire : « Azéma, il y en plein le c.., il doit dégager ». Mais ça fait partie des risques du métier. […] Je crois que ce titre a enlevé un poids considérable à cette équipe. La légende, les finales perdues, ce ne sont plus des choses qu’on pourra nous ressortir. Quand tu gagnes deux fois en sept ans, tu n’as plus rien d’un loser. »
Pour conclure, il tient à remercier les Saracens. Selon lui, c’est grâce à la défaite en finale Européenne que son équipe a su remporter ce Bouclier de Brennus. Extrait:
« Au lendemain de la défaite contre les Sarries, tout le monde était d’accord pour dire que nous avions été énormes dans l’engagement et que nous étions ce jourlà tombés sur plus forts que nous. Mais nous n’avions pas été suffisamment costauds pour imposer ce que nous souhaitions faire. La leçon, elle était là et nous avons su la retenir. Si nous avons été champions de France, nous pouvons donc dire merci aux Saracens. »
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2 Commentaires
Toulon à la puissance et toi tu as les arbitres !!!
Mais serieux, a part sur ce blog, sur auncun forum tout supporter confondu j ai vu personne parler de l arbitrage. Est’ce’que vous pouvez concevoir que le rct perde un match ou c est quoi qu il arrive l arbitre?