Arrivé au Rugby Club Toulonnais l’été dernier, l’ailier Vincent Clerc n’a quasiment pas joué pour le RCT cette saison en raison de blessures récurrentes.

Pour l’heure, l’international Français ne sait pas encore de quoi sera fait son avenir. Va-t-il prolonger une ultime saison à Toulon ou bien prendre sa retraite sportive ?

Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, Vincent Clerc a expliqué savoir néanmoins ce qu’il fera dans sa nouvelle vie, une fois qu’il en aura terminé avec le rugby professionnel. Extrait:

« Déjà, il y aura mes trois sociétés qui vont bien m’occuper, Team One, X Body et Bros-Stori. Ce qui est sûr, c’est qu’en parallèle, je veux rester dans le milieu du rugby pour garder le contact et maintenir les relations humaines que j’y ai nouées. Sous quelle forme ? Je ne sais pas encore. En tout cas, entraîneur, c’est trop tôt. C’est très chronophage, c’est stressant. C’est facile d’être joueur en comparaison. En plus, les entraîneurs ont besoin d’être mobiles et, pour l’instant, je ne suis pas prêt à bouger à droite et à gauche. De la transmission pour les jeunes, ça me tenterait. Mais ce serait plus pour le plaisir. Je ne veux pas me précipiter et laisser un maximum de portes ouvertes. »

Il appréhende cette future nouvelle vie. Extrait:

« C’est une autre vie qui commence, c’est sûr. Il ne faut pas appréhender la fin. Mais je pense que même si tu y es préparé, une fois que ça s’arrête, tu as inévitablement un moment délicat. Quand tu n’as plus à te lever pour aller t’entraîner, quand tu ne te retrouves plus avec quarante mecs tous les matins… Même si tu t’es fait à l’idée, tu dois forcément avoir un manque. Tu ne peux pas juste faire on-off. Après, parler de petite mort, c’est un grand mot. C’est une vraie étape. »