Le deuxième ligne du Rugby Club Toulonnais, Juandre Kruger vit une seconde partie de saison vraiment satisfaisante. Depuis quelques mois déjà, le Sud-Africain fait partie de la composition type du RCT. Impérial en touche, il est devenu un élément essentiel dans la rampe de lancement de jeu.

Interrogé dans les colonnes de Var-matin, ce-dernier tient à mentionner que l’état d’esprit est excellent au sein du groupe. Extrait:

« C’est toujours plus facile quand on gagne. L’ambiance et l’état d’esprit de l’équipe sont vraiment bons. On a eu une année difficile avec tous ces changements. Mais aujourd’hui, l’équipe est stable. On est consistant dans ce que l’on fait. Dans la vie, si tu es consistant, tu ne peux que t’améliorer. »

Juandre Kruger explique d’ailleurs travailler beaucoup avec son coéquipier Argentin Juan Martin Fernandez Lobbe. Extrait:

« Avec Fernandez Lobbe, on travaille ensemble chaque semaine, on discute. On est tous les deux des joueurs d’expérience. Il a ses trucs qui marchent bien, j’ai les miens, mais on travaille très bien ensemble. C’est un truc vraiment important car on peut avoir de très bons lancements de jeu sur des touches. C’est un aspect important du jeu de rugby car on peut mettre la pression. Comme la mêlée, la conquête directe est vraiment importante car elle met l’équipe dans l’avancée. Il faut donc être bien en conquête. On a des joueurs intelligents, on sait ce qu’on veut faire, on croit en nous, et on le fait tout simplement. »

Selon lui, Toulon peut remporter le Bouclier de Brennus cette saison. Extrait:

« Si tout le monde comprend collectivement ce qu’on veut faire, on peut faire un truc cette année. Je suis venu ici pour gagner. Ici, il y a de grands compétiteurs, tout le monde veut jouer et si possible gagner. Il y a tout le temps la pression et une grosse concurrence. Personne n’est en situation confortable. Alors oui, on croit en nous et on pense qu’on est capable de bien finir cette saison. »

Pour conclure, Juandre Kruger évoque très brièvement ses trois années passées au Racing 92. Extrait:

« Au Racing, tout s’est très bien passé. J’y ai passé trois ans et la vie parisienne était intéressante, mais je suis bien ici aussi. »