Cédric Soulette: « Les bagarres contre Toulon ? On finissait acculés contre les grillages ! »

Cédric Soulette: « Les bagarres contre Toulon ? On finissait acculés contre les grillages ! »

Le jeudi 27 avril 2017 à 16:30 par David Demri

7 Commentaires

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L’ancien pilier gauche de Béziers, Toulouse ou encore Clermont, Cédric Soulette s’est confié dans les colonnes de L’équipe afin d’évoquer la période où il jouait encore au rugby.

Interrogé sur les plus grosse bagarres auxquelles il a participé, ce-dernier tient évoquer celles contre le Rugby Club Toulonnais. Il avoue que les générales contre le RCT étaient les meilleures. Extrait:

« Toutes celles contre Toulon, à l’époque où je jouais à Béziers. J’aime bien me rappeler celles où on a vraiment chargé, parce que c’est rigolo. On était pris dans un tourbillon et on finissait parfois acculés contre les grillages ! À l’époque, se battre avec le RCT était presque une nécessité. Ça partait souvent d’un mot échangé lors du match précédent et monté en mayonnaise pendant les deux ou trois mois qui précédaient les retrouvailles. Cela dit, j’ai très peu vu de mauvais coups comme des fourchettes. J’en ai parfois subi, et, à chaque fois que j’ai pu attraper les doigts pour voir à qui ils appartenaient, je peux vous dire que c’était des bons moments (sourire)… Moi, j’ai filé des coups de genou ou de coude, mais je n’ai jamais visé les yeux. Ça, c’est la suprématie de la médiocrité. »

Cédric Soulette en a profité pour raconter l’anecdote hilarante de l’origine de son surnom « Stan ». Extrait:

« Elle est liée à mon surnom, « Stan ». Ça vient de mes débuts en équipe première à Béziers. J’avais dix-huit ans et les anciens n’arrêtaient pas de me répéter qu’il me fallait un surnom pour être définitivement intégré. Or, à cette époque-là, on avait pour habitude de se passer un film de cul dans le bus à chaque fois qu’on rentrait d’un match à l’extérieur. À une heure de l’arrivée, bim, film de boules ! C’était la coutume. Et là, dans les films qu’on matait, il y avait un acteur qui avait la même caboche que moi, un peu blond, un peu rouquin. Bon, c’était sa seule ressemblance avec moi, parce que sinon, il n’avait qu’une couille ! Il s’appelait Stan. J’ai donc hérité de ce sobriquet que j’ai gardé jusqu’à la fin de ma carrière. Je l’ai tellement adopté que j’ai même appelé ma société « Stan’Art » ! »

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7 Commentaires

  1. La Close83 27 avril 2017 at 17h- Répondre

    La belle époque en fait !!!!!!!
    GO TOULON

  2. cLa Mecque 1959 27 avril 2017 at 17h- Répondre

    C était un bon…

  3. JP83 27 avril 2017 at 17h- Répondre

    Nostalgique Va …… MDR !!!
    Go Toulon !

  4. tommi 27 avril 2017 at 18h- Répondre

    et en plus il a de l’humour !

  5. mayol/canalhistorique 27 avril 2017 at 18h- Répondre

    d’ou la phrase :  » tant que tu n’as pas joué un match à Mayol, tu ne peux pas dire que tu es un homme  » du…..Berbizier dans le texte.
    C’était le temps d’avant.

    • CanardWC 27 avril 2017 at 19h- Répondre

      Et les règles d’avant surtout…

  6. Bulloscope 27 avril 2017 at 23h- Répondre

    En 1999, pour le célèbre match contre les blacks, sa mission était de désossé les blacks dans les rucks, dont kronfeld. Il n’avait pas touché un ballon, mais sa tête elle, écrasa quelques mèches noires. Soulette, c’est le cœur biterrois. Un vrai défi quand, minots on jouait Béziers. Époque de légende, avant l’époque moderne.