Invité de l’émission Happy Sports jeudi soir sur BeIn Sports, le président du Rugby Club Toulonnais Mourad Boudjellal a répondu à plusieurs questions, notamment sur sa forte présence dans les médias.

Ainsi, le patron du RCT tient à rappeler qu’il a tendance à donner son avis sur tous les sujets que ce sont les journalistes qui le lui demandent. Il précise d’ailleurs n’avoir jamais sollicité la presse depuis qu’il est à la tête du RCT, contrairement à d’autres présidents du Top 14. Mourad Boudjellal explique également la raison de sa présence sur RMC dans l’émission des Grandes Gueules.

Quand on a votre position dans les médias et que l’on sort un livre, c’est qu’il y a quand même cette envie d’exister aux yeux des autres et de prouver quelque chose, non ?
Je vais vous faire une confidence et vous le savez déjà très bien: je n’ai jamais appelé un seul média de ma vie contrairement à pleins de présidents qui disent ne pas aimer les médias et ils passent leur temps à les appeler pour faire une interview. Moi, j’ai écrit un livre car on me l’a proposé. C’est mon deuxième livre. Le premier s’est bien vendu et ça m’avait surpris. On m’a proposé de faire plusieurs livres mais j’ai fait celui-ci car j’aime bien Arnaud Ramsay. Je m’entends bien avec lui. Mais plusieurs éditeurs m’ont proposé de faire un bouquin. Mais il ne me serait pas venu à l’idée d’appeler un éditeur pour faire un livre.

Vous êtes également à la radio.
On me l’a demandé aussi ! J’ai refusé une autre émission de radio très connue car je n’ai pas le temps. Je ne suis pas monoculture. J’ai une particularité et c’est ce que les médias attendent de moi: je ne dis pas que le ciel est bleu, que l’eau ça mouille et que le feu ça brûle. Je dis les choses de manières différentes. Certains nous disent des choses dont on n’en a rien à cirer car on s’en doute. J’ai cette particularité de dire toujours ce que je pense, même si ça doit me faire des ennemis. Mais je leur dit tout en face donc ils me respectent. Peut-être qu’aujourd’hui, on est dans un mode où les gens ont moins envie de ce langage policé. Mais maintenant, si vous voulez, je peux vous dire que nous allons prendre les matches les uns après les autres.

Fabien Galthié va vous prendre un espace médiatique, un espace que vous n’aurez plus forcément. Il va peut-être vous faire de l’ombre. Cela ne vous dérange pas ?
Vous rigolez ? J’ai eu Tana Umaga, j’ai eu Jonny Wilkinson, j’ai eu Bernard Laporte, j’ai eu Philippe Saint-André… J’ai toujours cherché des personnes qui prenaient un espace médiatique. Donc non, cela ne me dérange pas du tout.