Invité sur RTL pour la sortie de son second livre intitulé « Un président devrait dire ça plus souvent », le président du Rugby Club Toulonnais s’est confié à Marc-Olivier Fogiel.

Ainsi, le patron du RCT a évoqué les dirigeants du rugby français et n’a pas manqué de pester contre ceux qui dirigent la Ligue Nationale de Rugby.

Dans un premier temps, Mourad Boudjellal a rappelé comment se déroulaient les élections à la Ligue. Chacun veut sauver sa place. Extrait:

« Comment se passe des élections à la Ligue ? Ce sont des gens qui votent entre eux pour des gens qui ne vont pas les embêter et des gens qui vont faire en sorte qu’ils conservent leurs acquis. Personne dans le rugby français ne se pose la question de savoir comment développer notre sport. Ils font juste de la politique et pas de l’économie. »

L’actuel président de la LNR, Paul Goze en prend pour son grade puisque Mourad Boudjellal ne manque pas de rappeler que ce-dernier a fait couler le club de Perpignan avant de rejoindre la Ligue. Extrait:

« Aujourd’hui, le président de la Ligue a dirigé un club dans lequel il a perdu beaucoup d’argent. Cela peut arriver de perdre de l’argent. Mais à côté, il a omis de provisionner certaines dettes du club, à savoir les droits d’image. S’il avait provisionné ces dettes, son club serait descendu en Fédérale 1 et peut-être qu’il n’aurait pas pu se présenter à la Ligue. Moi, quand je me suis présenté à la présidence de la Ligue, c’était simplement un gag. »

Selon le président Varois, c’est Max Guazzini qui devrait être à la place de Paul Goze. Extrait:

« Je n’ai toujours pas compris comment, avec ce que Max Guazzini a apporté au rugby français, et Paul Goze ce qu’il a coûté au rugby français, comment on peut voter Paul Goze. Je ne peux pas le comprendre cela. »

Pour conclure, Mourad Boudjellal avoue avoir énormément confiance au président de la Fédération Française de Rugby: Bernard Laporte. Extrait:

« Bernard Laporte va changer les choses. C’est quelqu’un de déterminé et il va changer les choses. Mais c’est perturbant de devenir l’employé de son ex-employé. Cela ne m’était jamais arrivé. J’étais son patron et maintenant c’est mon patron. Maintenant, il va falloir que je redevienne son patron, mais je ne sais pas comment. Rien n’est impossible. »