Arrivé au Rugby Club Toulonnais l’été dernier en provenance d’Oyonnax, le pilier gauche Laurent Delboulbes a su s’imposer au sein du club Varois. Il débutera d’ailleurs le quart de finale Européen contre Clermont, ce dimanche après-midi.

Lors d’un entretien accordé au quotidien L’équipe, ce-dernier a évoqué sa décision de rejoindre le RCT l’été dernier. Extrait:

« Quand on a la chance qu’un club aussi prestigieux que Toulon s’intéresse à vous, c’est toujours flatteur. Ça donne envie d’essayer et de voir ce qu’on est capable de faire. J’avais signé deux ans à Oyonnax. Quand la relégation a été actée, Toulon m’a contacté. J’avais envie de continuer en Top 14. C’était une opportunité que je ne pouvais pas refuser. J’ai souvent joué dans des clubs qui jouaient le maintien. Là, j’avais l’occasion de jouer avec de grands joueurs et des matches de haut niveau dans un club qui joue les premiers rôles. »

Lorsque le journaliste lui évoque le fait d’avoir relégué Florian Fresia et Xavier Chiocci derrière lui dans la hiérarchie des piliers gauches, Laurent Delboulbes l’a joue très modeste. Extrait:

« Je ne m’attarde pas trop là-dessus. Je partais de loin, mais on m’a donné ma chance et j’en ai profité. Je ne suis pas du genre à cogiter. Je savais qu’à Toulon je pouvais passer plus de temps en tribunes que sur le terrain. J’en ai profité pour travailler physiquement. Venir au RCT, c’était aussi une façon de m’exposer à une forte concurrence, de me fixer un nouveau challenge et voir une autre façon de travailler. Il y a eu une phase d’acclimatation, mais je suis toujours resté moi-même »

Pour conclure, le pilier Varois explique ne pas penser à l’équipe de France pour le moment. Extrait:

« Sincèrement non. Il y a beaucoup de piliers gauches en France et beaucoup qui sont devant moi. L’équipe de France, c’est très loin. Je suis déjà content de jouer avec le RCT. »