L’interrogation de ce premier match est de savoir quelle équipe iséroise nous allons avoir à affronter. Un Grenoble perturbé par cette sordide histoire de viol semblant impliquer certains de ses joueurs qui, cerise sur le gâteau, vient en plus de limoger son entraîneur en début de semaine, ou un Grenoble reboosté, transcendé par l’espoir crée de cette rocambolesque fusion imaginée par les deux comiques parisiens adoubés par le pachydermique président de la LNR et qui pourrait être synonyme de maintien pour le treizième du top 14 , that is the question comme on le dit chez les Wilkinson.

L’heure n’est plus au calcul d’apothicaire, nous avons un impératif besoin de points, pour cela il nous faudra jouer. Hors de question de recommencer à nouveau ce rugby d’épicier, petit bras, frileux, sans ambition ni envie. Ce jeu à zéro passe qui nous a tant coûté hors de Mayol cette saison, il n’y a rien de plus frustrant que de perdre sans tout tenter, sans oser, sans entreprendre comme nous l’avons trop connu ces derniers temps. Si nous devons perdre autant le faire en jouant, nous en aurons moins de regrets.

C’est un RCT encore malheureusement bien handicapé par les absences qui se présentera cet après-midi au stade des Alpes, théâtre de quelques belles désillusions ces dernières saisons, il faudra faire avec en attendant des jours meilleurs, comptons sur le regain de forme de quelques uns comme Bastareaud, Kruger ou Smith entre autre. Ils ont le potentiel de le faire nous le savons tous si la motivation, la détermination sont enfin au rendez vous, d’autant qu’aux dernières infos, Grenoble devra également se passer d’une bonne demi douzaine de joueurs mis à pied à titre conservatoire, équilibrant les débats. Alors aucune excuse ne sera tolérable.

Nous avons enfin repris du plaisir samedi soir à Mayol. Faites en sorte qu’il en soit enfin de même à l’extérieur, tout le peuple Toulonnais n’attend plus que cela pour préparer au mieux le capital rendez vous Clermontois. La victoire appelant la victoire, à vous de jouer.