Fabien Galthié: « J’avais rarement vu un Crunch avec si peu d’intensité »

Fabien Galthié: « J’avais rarement vu un Crunch avec si peu d’intensité »

Le dimanche 5 février 2017 à 13:18 par David Demri

8 Commentaires

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MONTPELLIER_GALTHIE_PORTRAIDans les colonnes du quotidien L’équipe, le technicien Français Fabien Glathié est revenu sur la prestation du XV de France contre l’Angleterre, ce samedi après-midi à Twickenham (défaite 19-16).

Ce-dernier explique avoir rarement vu un Crunch avec une si faible intensité. Il estime que les Bleus ont trop cherché à marqué alors qu’il fallait patienter davantage. Extrait:

« L ‘Angleterre n’arrivait pas à imprimer un rythme élevé. D’ailleurs, j’avais rarement vu un Crunch à Twickenham avec si peu d’intensité. Les Bleus en ont profité pour prendre des initiatives et dérouler leur jeu. Il était frappant de voir comment les trois-quarts français avançaient à l’impact. Mais la France n’en a pas profité pour marquer. Pourquoi cette inefficacité, qui ne date pas d’hier? On peut évoquer le manque de vécu de certains joueurs, mais peut-être aussi un défaut lié à leur éducation. Dans ces moments clés, on cherche parfois trop le geste de flair qui va débloquer l’action, alors qu’il faudrait être mécanique, ne pas essayer de marquer quand ce n’est pas possible mais plutôt garder le ballon, éviter d’être poussé en touche… En tout cas, le score n’aurait jamais dû être de 9-9 à la mi-temps. »

Fabien Galthié a également évoqué le très bon coaching réalisé par le sélectionneur du XV de la Rose: Eddie Jones. Extrait:

« Eddie Jones a longtemps attendu avant d’opérer ses remplacements. Il pensait peut-être que ses titulaires allaient trouver le bon tempo, remettre de l’ordre dans leur jeu. Quand il a décidé de changer, il l’a fait de manière radicale : tout l’axe 9-10-11-12-13 a été transformé. Et les Anglais sont passés à un jeu d’affrontement, de percussions après la première ou la deuxième passe, de mauls. Ce nouveau système a rassuré les Anglais. Et surpris les Bleus, dont le coaching n’a pas du tout eu le même impact. »

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8 Commentaires

  1. Jf 5 février 2017 at 13h- Répondre

    Basta à manqué à l’équipe je trouve. Doussain je ne comprendrai jamais pourquoi on s’entête à le mettre en edf. Il bon au plaquage et rien d’autre. Machenau d’une lenteur extrême. Devrait plutôt essayer iribaren de Brive.

  2. alainc 5 février 2017 at 13h- Répondre

    Ce qui est à déplorer (aprés le match bien sûr et au vu de l’efficacité du banc anglais), c’est l’absence d Bastaraud sur le banc il aurait pu grâce a sa puissance contrer les velléités des anglais pendant les 15/20 dernières minutes.
    Il fallait un 3/4 bélier pour casser la gueule aux centres anglais qui jouaient le « rentre dedans » pour libérer des espaces; cela aurait peut être changé la physionomie de la fin de rencontre, mais c’est mon avis aprés

  3. Thierry 5 février 2017 at 13h- Répondre

    Un premier centre puissant qui rentre cherche la zone du dix, Doussain gros plaqueur était là pour ça. C’est en zone A et B que ça se passe essentiellement : au près,entre le pack et le dix ou sur le 10 !

  4. Diabolo 5 février 2017 at 14h- Répondre

    La presse :

    Longtemps poussé dans ses derniers retranchements, le XV de la Rose a dû attendre les dernières minutes pour empocher le « Crunch » (16-12). Les hommes d’Eddie Jones ont été gênés par le jeu debout des Français et leur capacité à faire vivre le ballon dans la défense.

    Élu homme du Crunch, Louis Picamoles s’est agacé en zone mixte de devoir analyser une troisième « défaite encourageante » d’affilée, lui qui aimerait désormais disserter sur des « victoires encourageantes ». Que l’ancien Toulousain s’accroche, c’est en jouant comme cela que lui et ses partenaires ont les meilleures chances d’en obtenir.

    A lire aussiNos notes : Picamoles royal, Fickou et Atonio pas souverains

    Picamoles, roi du offload

    Car il n’aura pas manqué de relever que son jeu, comme celui de l’équipe de France, s’est bonifié depuis la prise de fonction de Guy Novès. Le basique et prévisible choc frontal a laissé place à une volonté permanente de faire vivre le ballon et de refuser de l’enterrer avec lui au sol en cherchant un partenaire dans sa chute, souvent à une main.
    Louis Picamoles (XV de France)

    Louis Picamoles (XV de France)Icon Sport

    Résultat, « King Louis » a obtenu le meilleur total avec quatre offloads qui ont toujours mis les Bleus dans l’avancée. Novès ne lui a pas appris à exécuter ce geste mais il lui a sûrement demandé de l’oser plus en équipe de France. Une évolution qui lui a fait franchir un palier dans la hiérarchie des meilleurs numéro 8 mondiaux.
    L’essai français vient de deux offloads de Gourdon

    Picamoles n’est pas le seul tricolore à avoir adopté cette philosophie du offload. Dès la quatrième minute de jeu, après une relance partie des 22 mètres français, Virimi Vakatawa a donné le ton avec une passe à une main pour Noa Nakaitaci qui a mis en péril la défense anglaise. Ses partenaires lui ont emboîté le pas puisque pas moins de neuf des quinze titulaires ont tenté au moins une fois ce geste périlleux mais potentiellement dévastateur : « On était à deux doigts de faire quelque chose ici », soupirait Gael Fickou à la fin du match. « Eux (les Anglais, ndlr) avec rien, ils mettent des points. Nous, on a manqué de précision, de finition. On a fait de beaux mouvements. On monte crescendo, j’espère que la prochaine fois, ce sera bon mais on a quand même fait un très bon match ici ».
    Kévin Gourdon (XV de France) sert Rabah Slimani pour l’essai contre l’Angleterre

    Kévin Gourdon (XV de France) sert Rabah Slimani pour l’essai contre l’AngleterreIcon Sport

    Gael Fickou mis à part, tous les autres trois-quarts ont effectué deux offloads chacun, à l’image de celui de Rémi Lamerat en bout de ligne pour Nakaitaci lors d’un contre rondement mené qui a juste pêché dans la finition (29e). Côté avants, outre Picamoles, Kévin Gourdon s’est aussi illustré dans l’exercice. C’est le Rochelais qui a mis le XV de France sur les rails à l’heure de jeu avec une première passe après contact, suivi d’une deuxième, dans la continuité de l’action, décisive pour Rabah Slimani.

    Comme Picamoles, Gourdon semble avoir pour consigne de se lâcher, d’oser et cela lui convient parfaitement. Si bien qu’il aurait également pu prétendre au titre d’homme du match. Guy Novès regrettait durant la semaine du « Crunch » les ballons tombés à l’entraînement. Le offload est après tout un des gestes les plus techniques et les plus risqués du rugby. Samedi, des choses restaient à améliorer mais la philosophie de mouvement permanent qu’il tente d’inculquer depuis un an semble bien intégrée par l’ensemble.

  5. mayol/canalhistorique 5 février 2017 at 14h- Répondre

    ils ont fait rentrer un rocket perce muraille qui allait péter tout droit et qui leur à fait gagner le match.Quand Jones disait avant le match qu’il avait un des meilleurs banc du monde, il l’a prouvé.
    Pour nous le perce muraille du money time était en tribune.

  6. DON GABY 5 février 2017 at 15h- Répondre

    Le Jef DUBOIS c est de faire circuler le ballon , mais il faut fixer à un moment et BASTA à beaucoup manquer .
    Pour ce passer de lui dans un match contre l ANGLETTERE faut être NUL

  7. T-max 5 février 2017 at 15h- Répondre

    Mathieu lui aussi en fait des offload et il fait jouer derrière lui, ce n’est pas seulement un bulldozer. Je ne comprends pas qu’on puisse se passer d’une telle « arme ».

  8. Michel Fery 5 février 2017 at 20h- Répondre

    OH que OUI FABIEN !.. Il y a très longtemps , c’est VRAI . Et du reste que ce soit à *TWICKENHAM comme au STADE de FRANCE* , je ne m’en rappelle même plus !.. D’ailleurs sur *Les trois rencontres de ce Week-End* , je ne retiendrai vraiment finalement que *ECOSSE – IRLANDE* ou là , je me serai réellement fait plaisir , car elle a su au moins être à la hauteur de l’événement , pour un Tournoi des 6 Nations !..