Le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal s’est invité en conférence de presse ce dimanche soir pour évoquer la victoire de ses joueurs contre Bordeaux-Bègles à Mayol.

Ainsi, le patron du RCT n’a pas caché sa joie et affirme qu’il souhaitait parler aux journalistes après cette victoire bonifiée. Extrait:

« Je n’ai rien de spécial à vous dire, mais c’est juste pour le plaisir de venir en conférence de presse après une victoire car ça faisait longtemps. Généralement, je viens en conférence de presse après les défaites. On a passé un cap ce soir puisqu’on a gagné un match à 15 contre 14 et ce n’est pas évident car ce carton rouge était assez inquiétant quand on sait d’où on vient. Donc c’est une bonne semaine. »

Désormais, Mourad Boudjellal espère que son équipe sera capable d’enchaîner les bonnes performances. Extrait:

« Je suis content car on est troisième ou quatrième ce soir. On est en reconstruction car il nous manque encore beaucoup de monde. On a vu que dans le jeu ce n’est pas encore rodé mais ça vient. Il y a quelque chose qui se met en place. Maintenant on a un challenge, c’est de réussir plusieurs matches d’affilée. Mais ce soir c’était important car si on perdait… on a ensuite un déplacement à Montpellier, une réception du Racing et un déplacement à Clermont. Ce serait surprenant que l’on fasse 15 points. Je ne m’en plaindrais pas, mais ce serait très surprenant. »

Pour conclure, le président du RCT se projette sur la Coupe d’Europe avec la réception des Scarlets qui se profile. Extrait:

« Maintenant on a deux matches de Coupe d’Europe à gérer. Malgré la défaite face aux Saracens à la maison, on a encore la possibilité de se qualifier en quart de finale. Après, on connaît le règlement puisque si on a la chance de gagner un quart de finale à l’extérieur, on joue la demi-finale à domicile. Le quart de finale à l’extérieur représente donc presque un avantage si on le gagne. Mais on va continuer à jouer sur les deux tableaux. C’est une très belle soirée, mis à part la mort de Marcel Gottlieb, un homme que je connaissais bien. »