Steffon Armitage s’est inspiré de George Smith pour devenir la terreur des rucks

Steffon Armitage s’est inspiré de George Smith pour devenir la terreur des rucks

Le samedi 29 octobre 2016 à 13:50 par David Demri

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steffonLors d’un entretien accordé au quotidien L’équipe, l’ancien troisième ligne du Rugby Club Toulonnais et désormais Palois Steffon Armitage a évoqué son travail de gratteur sur les pelouses du Top 14.

Il explique s’être inspiré de l’Australie George Smith, lorsqu’il était plus jeune, pour devenir un redoutable joueur dans les rucks. Extrait:

« Cette attirance pour la zone de plaquage, c’est venu de mon père. Plus jeune, je jouais centre et, déjà, quand quelqu’un venait sur moi, j’essayais de gratter les ballons au sol. À l’époque, mon père appréciait George Smith. Un jour, j’avais dix-sept ans, il regardait Australie-Afrique du Sud. Il me dit : « Viens regarder George Smith. Tu vois, tu fais la même taille que lui, tu lui ressembles, tu fais pareil que lui, tu pourrais être comme lui. Alors regarde des vidéos de lui ! J’ai dit : « OK. »Et j’ai commencé à regarder des vidéos de George Smith, à me focaliser sur lui à chaque match, et à m’entraîner pour faire la même chose. Et voilà quoi, le secret, c’est George Smith ! Après chacun de mes matches que je revoyais, je notais mes attitudes. « Là, tes jambes sont mal placées, là tu dois être plus bas, là tu as les épaules trop hautes, laisse l’adversaire venir. » Dans cette zone plaqueur-plaqué, tout va très vite et il y a toujours cet équilibre délicat à trouver entre l’action et le respect de la règle. Être à l’écoute de l’arbitre, c’est obligé. Pour un troisième-ligne, l’arbitre, c’est « the best friend? » ! Si tu ne l’écoutes pas, tu es pénalisé et tu pénalises l’équipe. Dans ce secteur de jeu,c’est aussi une affaire d’anticipation et de réflexion. Le plus important, souvent, ce n’est pas la première action. Il faut savoir penser : « La première phase est là, mais la seconde, elle sera où ? » Anticiper la collision, le point de chute, le passage au sol, c’est une très grosse partie. Il faut parfois se dire : »Il y aura trop de monde autour du ballon sur le premier ruck, on laisse. » Et être prêt sur le second ou le troisième, avoir l’intelligence de choisir le bon moment. Il n’y en a pas beaucoup dans un match. Donc, il ne faut pas se tromper, être patient et guetter le bon espace. »

Actuellement à Pau, Steffon Armitage sent que les jeunes poussent derrière lui. Mais il souhaite prouver qu’il a encore sa place en Top 14. Extrait:

« Tous mes frères courent vite. Delon et Guy, font 1,90 m et courent vite. Delon me bat un peu, mais savoir qui court le plus vite, ça a toujours été une affaire de famille, une question qui nous a mis dans la compétition. À Pau, on est presque dix à pouvoir jouer troisième-ligne. Avoir de la concurrence, c’est magnifique ! Des jeunes qui sont chauds et qui me poussent, c’est ça que je veux, c’est ça le rugby ! Parce que, même à mon âge, j’ai encore envie d’être concurrencé ! Ça me donne du plaisir de me dire : « Jamais de la vie ce jeune ne va prendre ma place, jamais ! » Dans ma tête, j’ai encore dix-huit ans. »

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1 Commentaire

  1. Michel Fery 29 octobre 2016 at 14h- Répondre

    SALUT STEFFON !!… Mon père aussi me donnait toujours de bons exemples à suivre à mon époque , et oh combien m’ont ils déjà servi dans ma vie !.. Bonne continuation toi le Béarnais !.. YES !.. ;-)) On ne t’oublie pas !.. Bises ..