Les anciennes gloires du RC Toulon évoquent la situation délicate du club Varois
Les anciennes gloires du RC Toulon évoquent la situation délicate du club Varois
Le vendredi 9 septembre 2016 à 15:02 par David Demri
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Actuel 11e du Top 14, Toulon se rend à Toulouse dimanche avec une obligation de résultat. D’autant que les dossiers chauds ne manquent pas (gestion hasardeuse du staff, joueurs pas au niveau…). A Toulon, et notamment dans les rangs des anciens, on veut croire en des jours meilleurs. Sans pour autant en être entièrement convaincus. Reportage.
Les grilles du centre d’entraînement de Berg sont restées fermées ce jeudi. A trois jours du match contre Toulouse, c’est repos du côté de Toulon. Le soleil inonde la ville mais les conditions atmosphériques sont bien loin des préoccupations des Toulonnais, plutôt concernés par l’atmosphère qui entoure le RCT. Car le classement du Top 14 a de quoi donner le vertige aux Varois. Après trois matchs (deux défaites et une victoire), le RCT, dernier finaliste malheureux contre le Racing, occupe une triste onzième place. Bien loin de son standing habituel.
Un calendrier chargé
Le calendrier qui « offre » Toulouse, le Racing, Clermont et Montpellier comme quatre prochains adversaires n’incite guère à l’optimisme. « Ce sont quatre matchs extraordinaires qui s’offrent à nous. J’espère que notre équipe aura les vertus pour retrouver l’appétit », prévient Eric Champ, double champion de France avec le RCT, prédécesseur de Mourad Boudjellal au poste de président du club, et jamais le dernier à aller au combat comme l’illustre son surnom de « Barbare de la Rade ».
L’homme fort de Toulon cristallise aujourd’hui toutes les attentions. D’abord parce qu’après la défaite face à Brive (21-25), il est sorti de ses gonds, prévenant tout le monde que son équipe jouait le maintien. Ensuite parce que personne n’oublie que le flou entoure le staff technique de cette équipe. Arrivé il y a six mois pour apprendre aux côtés de Bernard Laporte, Diego Dominguez n’a toujours été qu’un second choix pour Boudjellal qui a rencontré plusieurs fois Fabien Galthié. Difficile dans ces conditions de s’imposer. Que ce soit auprès d’un staff qu’il n’a pas entièrement choisi (notamment Marc Dal Maso), ou même auprès des joueurs.
Certains membres du staff s’étonnent des méthodes présidentielles
Thierry Louvet, autre gloire toulonnaise, est d’ailleurs le plus virulent à ce sujet. « Il y a un entraîneur qui donne une consigne, et quelques minutes plus tard, un deuxième donne une consigne inverse. Comment voulez-vous faire ? » Et l’Indien d’enfoncer le clou : « Le pauvre Diego, on lui remet dans les pattes Fabien Galthié (ndlr : il n’a pas signé, mais est fortement pressenti du côté de la Rade). Je ne pense pas que les gars puissent travailler sereinement. A mon sens, c’est une erreur du président. »
Un avis d’ailleurs partagé en interne. Du côté du staff, certains membres s’étonnent ainsi que Mourad Boudjellal rencontre ouvertement d’éventuels successeurs à Dominguez (Lancaster, Ford, Galthié…), alors que l’ancien ouvreur italo-argentin est toujours en place. « Il ne devrait pas faire cela », nous souffle-t-on. Sans pour autant nous confirmer – sans surprise – le malaise ambiant dans le staff. « Je ne sais que ce que je lis dans les journaux », s’amuse un proche du club. On n’est pas obligé de la croire.
Il y a également cette vente à d’éventuels investisseurs étrangers que Boudjellal dit avoir refusé. Là, les avis divergent. « Je serais vraiment déçu. Ça me ferait sortir définitivement du rugby », glisse Louvet. Eric Champ, lui, l’en croit capable. « Si les Toulonnais ne veulent pas de capitaux étrangers, on n’a qu’à trouver des investisseurs locaux », rétorque-t-il. Et puis il y a ceux comme l’ancien joueur et entraîneur, Aubin Hueber qui ne veulent pas y croire. « Partir dans la défaite, je ne crois pas. C’est un grand capitaine de navire, je ne le vois pas quitter le navire comme ça. »
Source: rmcsport.com
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2 Commentaires
Les prochains match pour l’avenir serons décisif sans aucun doute.
Ou sa passe ou sa casse…
De quel droit peuvent-ils critiquer mourad alors qu’ils n’ont rien apportes
au club dans differents postes qu’ils ont occupes apres leurs retraite
sportive .
Ils se sont gaves au maximum et laissé le club au fond du seau messieur un
peu de retenue .