Interrogé dans les colonnes de Var-matin, l’entraîneur des avants du Rugby Club Toulonnais, Jacques Delmas est revenu sur la victoire du RCT contre Montpellier, samedi soir à Rennes.

Il avoue être très fier de l’équipe et de ses joueurs. Extrait:

« Je suis fier de l’équipe en général. On avait bien travaillé pendant quinze jours, on voulait mettre certaines choses en pratique et je crois qu’on a réussi. Il y a eu ce petit trou d’air avant l’heure de jeu parce qu’à un moment, on s’est relâché. On a eu aussi quelques difficultés à sortir de notre camp. C’est un peu récurrent. Mais on a vu aussi que dès qu’on commençait à tenir le ballon et à enchaîner les temps de jeu, on était capable de les mettre sous pression. Tout le monde nous disait que Montpellier était un épouvantail, c’est pour faire peur aux moineaux, et nous, on n’est pas des oiseaux de la veille. Donc ça ne nous a pas faire peur. »

Selon lui, les joueurs veulent prouver que l’équipe n’est pas morte. Extrait:

« Les garçons sortaient de quatre saisons avec beaucoup de choses positives et ils avaient envie de prouver qu’ils n’étaient pas morts d’un coup. Même si on s’est fait sortir en quart de finale de la Coupe d’Europe, l’objectif premier était d’aller chercher quelque chose cette année. Là, on est en finale. Ça va être encore un match difficile. On va essayer de le préparer au mieux comme on a essayé de le faire aujourd’hui. »

Par ailleurs, il rappelle que le RCT a été amputé de plusieurs très grands joueurs récemment. Extrait:

« On a eu des mecs majeurs avec Carl, Bakkies, Ali et Chris, et on les a tellement mis en exergue, que parfois, on avait l’impression qu’il y avait eux et les autres. Mais là, on a vu les trois « cosaques » faire un match énorme. On a vu Manoa qui nous a apporté son truc, et même si leurs noms brillent moins, on a vu qu’on pouvait aussi aller à la guerre avec eux. Ils nous l’ont montré. Je suis fier de ça. Fier de bosser avec ces mecs. Je crois que finalement, la transmission a bien fonctionné. Ils sont prêts pour faire des grands matches. Ils se nourrissent toute la saison pour des matches comme ça, et ils savent faire. »

Pour conclure, Jacques Delmas n’oublie pas de parler du retour de Leigh Halfpenny. Extrait:

« Le fait qu’on ait disposé d’un buteur du niveau de Leigh a tout changé. Mais comme le rugby est d’abord un sport collectif, je pense qu’on a fait les choses collectivement. Mais c’est vrai que son retour a été extraordinaire. On se rend compte combien il nous a manqué tout au long de la saison. Après son opération du genou, il a eu des problèmes de ménisque, puis aux adducteurs parce qu’il travaille beaucoup et qu’il s’est fragilisé. Mais il était prêt depuis un moment. Dans la mesure où il s’entraîne beaucoup, on s’est dit qu’on ne risquait rien. Il fallait qu’il joue. C’était un choix mûrement réfléchi. Maintenant, il va falloir qu’il récupère, et tout le monde avec lui, pour qu’on se donne toutes le chances d’aller décrocher ce titre qu’on a envie de ramener au peuple Toulonnais. »