Benjamin Fall se confie avant de défier le Rugby Club Toulonnais

Benjamin Fall se confie avant de défier le Rugby Club Toulonnais

Le vendredi 17 juin 2016 à 9:43 par David Demri

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247378-750x410L‘arrière montpelliérain évoque les conditions d’une qualification pour le MHR qui affronte Toulon samedi soir (20 h 45) en demi-finale du Top 14.

Le début de semaine a été consacré à la récupération. Est-ce vraiment important pour les organismes ?
On est ressorti forcément marqué du match contre Castres (victoire 28-9). Il y a des petites contusions, des courbatures. Les organismes sont fatigués. L’équipe a peu tourné tout au long de la saison. Il faut récupérer.

C’est le mental qui prend le relais ?
Oui. Après, il n’y a besoin de beaucoup se motiver vu l’importance des échéances. C’est énorme d’être en demi-finale.

Avez-vous travaillé la façon de jouer Toulon ?
On n’a pas encore débuté la vidéo sur Toulon (c’était prévu mercredi, Ndlr). On va voir ce qui a marché ou pas marché contre Castres et penser à des petites choses pour tenter de déstabiliser Toulon, même si on sait bien que l’équipe a peu de défauts.

Vous attendez-vous à un match différent de celui d’il y a quinze jours, que vous aviez maîtrisé (36-21) ?
Toulon a bénéficié d’une semaine de récupération de plus que nous. Ils ont moins enchaîné que nous en Coupe d’Europe. Peut-être que ça jouera. La fraîcheur aura son importance. Mais à ce stade de compétition, un match se joue davantage sur des détails, des petites fautes, un plaquage ou une réception ratés. Il faudra qu’on garde cette agressivité qu’on a réussi à mettre en place tout au long de la saison. Je pense que contre Toulon, ce sera la clé. Mais il faudra aussi être discipliné.

Toulon a davantage l’expérience des phases finales que Montpellier. Mais le MHR a mieux géré les rendez-vous décisifs cette saison. À l’arrivée, pensez-vous que cela s’équilibre ?
Ils ont quand même un meilleur palmarès que nous. Ils ont davantage de sélectionnés dans leur effectif. Ce sera à nous de ne pas se laisser submerger par l’événement.

Vous avez disputé et perdu une demi-finale dans votre carrière, avec le Racing. Quel souvenir en gardez-vous ?
C’est très engagé. Il y a beaucoup d’engouement. La moindre faute coûte des points. Il faut lâcher les chevaux, tout simplement, et ne pas rester dans un jeu restrictif. Après, il y a des regrets. On est à une marche d’aller à Barcelone et de conclure une belle saison. On n’a pas envie de s’arrêter là…

Pour la gestion de l’événement, est-ce important d’avoir déjà vécu une demi-finale ?
Oui, c’est important car on sait comment aborder ce type de match. Ne pas se mettre trop de pression, ne pas jouer restrictif… Après, on a l’habitude d’être sous pression toute la saison.

Toulon ne risque-t-il pas d’avoir perdu de sa dynamique après sa semaine de repos ?
C’est à double tranchant. Je me souviens qu’avec le Racing, on avait bénéficié de deux à trois semaines de coupure avec les barrages et ça nous avait desservis : en début de match, on avait manqué de rythme.

Vous diriez que l’entame de match sera capitale pour faire douter l’adversaire ?
Il faudra d’entrée se mettre dedans. Contre Castres, on avait réussi notre entame avant de s’épuiser un peu.

Pensez-vous être capable de rivaliser physiquement avec les Toulonnais ?
On verra ça samedi. Même s’ils ont eux aussi des joueurs très puissants, je pense qu’on en est capable.

Si on vous dit que le RCT n’est plus aussi effrayant que les saisons passées…
Ça reste des ogres. Ils finissent deuxièmes en ayant pris des bonus de partout. Ils sont énormes au goal-average. Il ne faut pas les enterrer.

Il y a beaucoup de stars dans les deux camps. Les duels d’homme à homme ont-ils une importance dans une demi-finale ?
Ça compte énormément. On n’a pas envie de rater son duel avec son vis- à-vis. Mais il ne faut pas focaliser sur ça car, sur d’autres phases de jeu, on est amené à être en duel avec d’autres joueurs. Il faut simplement se préparer à mettre la tête, à se dire que ça va piquer. Et être prêt à y laisser la santé s’il le faut…

Vous avez été un peu provoqué par Castres, dimanche. Pensez-vous l’être face à Toulon ?
Contre Castres, on s’y attendait. C’est l’une des équipes les plus agressives et, entre guillemets, les plus bêtes du championnat. On s’y était préparé.

Les plus bêtes…
Non. Ça n’a rien de péjoratif. Je veux dire pénible.

Ce groupe du MHR, avec son expérience et ses joueurs cadres, est-il à l’abri de subir la pression négative comme l’a par exemple connue Castres dimanche, en barrage ?
Je ne sais pas. Même si elle est couplée avec des anciens, on est encore une équipe jeune. La fougue, l’envie peuvent être des atouts.

Source: Midi Libre

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1 Commentaire

  1. Blindness 17 juin 2016 at 10h- Répondre

    Avec le bol qu’il a … Il se pète à la 20ème !