Lors d’un entretien accordé au site officiel du club, l’entraîneur des avants du Rugby Club Toulonnais, Jacques Delmas a évoqué la demi-finale du Top 14 à venir contre Montpellier, programmée samedi soir à Rennes.

Dans un premier temps, Jacques Delmas affirme espérer qu’il ne pleuvent pas lors du match. Extrait:

« On espère que le temps s’améliore à Rennes car étant donné la composition de notre équipe et vu que l’adversaire est suffisamment costaud devant, on préférerait jouer sur un terrain sec, avec des conditions beaucoup plus favorables qu’elles ne le sont actuellement. »

Contre Montpellier, le technicien Varois s’attend à un match rude. Il rappelle la densité physique des avants du MHR. Extrait:

« On connaît la caractéristique propre de cette équipe de Montpellier avec une grosse ligne d’avants, puis deux joueurs derrière: Steyn et Mogg qui sont capables de vite occuper le terrain et d’aller chez l’adversaire en mettant de la pression via leurs pieds. Dès qu’ils sont dans votre camp, ils peuvent prendre les points. A nous d’être capable de résister devant comme quand on l’a fait lors de notre dernier match à Montpellier. Il faudra être beaucoup plus discipliné et être capable de sortir de notre camp. Si on fait cela, on aura fait la moitié du chemin. »

Il espère que le RCT aura la détermination nécessaire. Extrait:

« Il faut aller à l’essentiel. On a rencontré cette équipe deux fois dont une fois dernièrement. C’est encore frais dans nos têtes. Il faut d’abord se régénérer puis se concentrer sur les moindres détails. Puis il faut avoir cette détermination comme a souvent Toulon lors des phases finales. C’est ce qui fait la force de Toulon. J’espère qu’on va y mettre les ingrédients pour avoir un résultat positif à la sortie. »

Pour conclure, Jacques Delmas détaille les bienfaits de disputer directement les demi-finales sans passer par les barrages. Extrait:

« En l’état actuel des choses, avec la saison que l’on a passée et tous les blessés que nous avons eu, c’est vrai qu’à choisir, on préférait ne pas faire ce quart de finale, même si des garçons comme Halfpenny et Manoa ont besoin de compétition. Pour le reste de l’équipe, il valait mieux éviter ce barrage pour bien travailler lors de ces deux semaines. C’est un point positif pour travailler la stratégie. Montpellier n’a pas trop tourné et ils ont un match en plus dans les jambes. Si on est capable de mettre de l’intensité pendant 60 minutes, on risque de les fatiguer. »