Le manager du Rugby Club Toulonnais, Bernard Laporte va prochainement quitter le club Varois afin de se présenter à la présidence de la Fédération Française de Rugby.

Via le quotidien Var-matin, plusieurs joueurs et membres du staff ont tenu à rendre hommage à Bernard Laporte pour tout le bien qu’il a apporté au club Toulonnais.

A lire ci-dessous:

Guilhem Guirado:
« Bernard, je me souviens l’avoir côtoyé lors d’un entraînement avec l’équipe de France. Je jouais alors avec l’équipe de France U20. On était en opposition en touche. C’était impressionnant. Ça filait droit. C’était strict et dur. Mais c’est lui, par son discours, qui m’a donné l’envie de venir à Toulon. Il est exigeant, vraiment pas tendre mais il donne l’envie de se surpasser. Il veut toujours gagner et tout contrôler. Au sein du collectif, il chercher la perfection. »

Eric Escande:
« C’est un gueulard, un déconneur et un blagueur. »

Jacques Delmas: 
« Il est unique. Pour tout. Il est déconneur et travailleur. C’est notre ami. Il n’y en a pas deux comme lui. Il peut nous faire avaler des boas même si au sein du staff c’est le plus stressé. Ah, si on pouvait le cloner ! »

Gilles Allou:
« Avec lui, je me suis régalé. Je ne le connaissais pas du tout avant qu’il débarque ici. J’avoue même que j’avais un peu d’appréhension. Mais vite, je me suis aperçu qu’il faisait une confiance totale à son staff. C’est très appréciable et surtout exceptionnel. Il est très à l’écoute et gère au mieux l’équipe. Il est généreux et prend soin de nous. Son départ va laisser un grande vide. »

David Fraisse: 
« Il est exceptionnel. Bernard a deux faces, l’une dans le rugby où sa vision est professionnelle et rapide et une autre à l’extérieur. Il est excessif dans tous les sens du terme. Ses analyses sont directes, pertinentes, justes. C’est le meilleur. Il a cette exigence qui apporte les résultats. »

Alexandre Menini:
« C’est une figure du rugby mondial. Il a une expérience impressionnante et des gueulantes monumentales qui ne sont pas toujours faciles à vivre. Je lui dois une partie de ma réussite. C’est un coach que je suis content d’avoir rencontré. »

Tom Whitford:
« Bernard m’a surpris. J’avais avant son arrivée à Toulon l’image de « Bernie le dingue » toujours excité. Alors c’est vrai qu’il peut avoir des moments de colère impressionnants, mais ce n’est vraiment pas tout le temps. Il sait être posé, calme, réfléchi. J’aurai aimé l’avoir comme entraîneur. C’est un vrai meneur d’hommes. Franc, honnête, gentil. Il est à fond avec un rare charisme. C’est un bon mec. »

Maxime Mermoz: 
« Je ne retiendrai qu’un mot pour finalement décrire Bernard Laporte: passionné ! »

Sébastien Tillous-Borde:
« Son apport en premier lieu: cette culture de la gagne qu’il nous a inculquée. Il déteste la défaite. Ce meneur d’hommes s’interdit de perdre. Le plus qui m’a marqué, ce sont les séances vidéo avec son franc-parler. Pour pleinement réaliser certaines de ces séances mythiques, il faudrait une caméra cachée. Quand tu es pris dans l’orage nommément, il faut le laisser passer et revenir encore plus fort la semaine suivante. Au soir d’une défaite à Cardiff, il avait pris au vestiaire Carl Hayman et Bakkies Botha et leur avait dit: c’est la fin d’un cycle, vous êtes trop vieux etc… Six mois plus tard, on réalisait le doublé. Entre Saint-André et Laporte, c’est le choc des extrêmes. »

Gilles Panzani: 
« Il va nous manquer, énormément ! Il est dynamique, généreux, affable, et se met à la portée de tout le monde. C’est vraiment un entraîneur entraînant. Il aura marqué de son empreinte le club. »

Paul Stridgeon: 
« Il est énoooorme ! C’est un vainqueur. Toujours ! Que ce soit à la pétanque, aux cartes, en sport ou dans le business. C’est le manager type. Il vise l’excellence à chaque fois. Quand il parle, tout le monde écoute. Sauf à la vidéo, il est toujours de bonne humeur même quand il a la pression. Il sait se fixer des objectifs. »

Jean-Pierre Darnaud: 
« Il a en lui cette culture de la gagne. Hors du rugby, Bernard est un homme qui gagne à être connu. Il est doué et entraînant. J’ai eu le privilège de partager de très bons moments avec lui. Il mérite d’être découvert dans le rugby mais aussi en dehors. Il n’a pas oublié d’où il vient. »