Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal a expliqué avoir attaqué le World Rugby concernant l’article 9 sur la libération des internationaux.

Le patron du RCT explique ne pas être en accord avec cet article pour diverses raisons. Extrait:

« L’article 9 sur la libération des internationaux, parle de promotion du rugby dans le monde comme justification. Mais il n’y en a aucun. C’est un prétexte pour faire du business. Les Blacks, Boks ou Wallabies ne vont jamais en tournée aux Fidjis ou aux Samoa, mais s’affrontent entres eux. Le calendrier est établi par les grandes Fédérations sans tenir compte de la réalité économique de notre sport. Aujourd’hui par exemple, un garçon comme Vermeulen, sous contrat avec le RCT pendant trois ans et bien je vais le payer une année entière pour qu’il évolue avec les Springboks sans aucune contrepartie. »

Selon Mourad Boudjellal, il est certain que cet article 9 va disparaître car le rugby n’est pas au dessus des lois. Extrait:

« L’article 9 va sauter. Le rugby n’est pas au dessus des lois. On ne peut pas empêcher des salariés en France de travailler. Les premières audiences ont été primordiales. World Rugby commence à me prendre au sérieux. Il se peut que d’autres présidents se joignent rapidmeent à ma démarche. L’histoire est en marche. Ces règles ont été établies à un moment où ce sport était amateur. Aujourd’hui on parle de joueurs qui touchent entre 30 et 40 000 euros de salaire. Les clubs doivent avoir le droit au chapitre. »

C’est en juillet 2015 que le président Varois a attaqué le World Rugby en justice. En attendant que le dossier avance, il continue de négocier avec les Fédérations qui le veulent bien. Extrait:

« Je négocie déjà avec ceux qui veulent bien discuter. La Fédération sud-africaine s’est montrée, elle, intransigeante. Elle préfère donner la priorité à ses matchs amicaux qu’à la phase finale du Top 14. Dont acte. Elle assumera jusqu’au bout. À l’inverse, la Géorgie et les USA ont été conciliants, on saura s’en souvenir. »