« L’impact physique était anglais. Sur les un contre un, on a subi. Collectivement en mêlée fermée, on a subi. C’est tout à fait logique. On sait qu’ils ont une très bonne défense. Ils sont très bien organisés. Il y a eu peu d’occasions coté Racing avec des conditions difficiles. Au bout de vingt minutes, on sentait une petite suprématie anglaise. On se disait aussi que ça pouvait s’inverser. Malheureusement, jusqu’à la fin, ils ont eu la mainmise physique sur le match. Ils se sont appuyés aussi sur un buteur exceptionnel Owen Farrell et le jeu au pied de leur demi de mêlée Smith Wigglesworth. Devant, on a senti beaucoup de sérénité, sur les ballons portés également. Ils en ont perdu très peu. »

« La sortie de Machenaud a perturbé l’équipe »

« Malgré ça, il y avait un espoir. Quand ils sont à six points, on se dit qu’il peut se passer quelque chose. Ça n’a pas suffi. La victoire des Saracens est logique. Il n’y a rien à redire. C’est une équipe beaucoup plus complète, beaucoup plus physique. C’est dommage. Il faut les gagner les finales. Je comprends la tristesse des joueurs du Racing. Dan Carter a fait une première période hésitante. Son jeu a été approximatif. Ce n’était pas le Dan Carter que l’on connait. Il était diminué, ça s’est vu. Mais je crois que c’est la perte de Maxime Machenaud qui a été très importante. Depuis deux mois, c’était le poisson pilote de cette équipe. Sa sortie, j’en suis convaincu, a perturbé l’équipe parisienne. »

Source: rmcsport.com