Charles Ollivon: « Tout le mal qui avait été déversé sur nous n’a pas du tout pesé »
Charles Ollivon: « Tout le mal qui avait été déversé sur nous n’a pas du tout pesé »
Le samedi 2 avril 2016 à 11:26 par David Demri
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Interrogé dans les colonnes de Var-matin, le troisième ligne Toulonnais Charles Ollivon est revenu sur la victoire du RCT contre le Racing 92, le week-end dernier à Lille.
Il rappelle que peu de supporters croyaient en cette équipe avant la rencontre. Extrait:
« Pour ce match contre les Franciliens, personne en dehors du groupe croyait en nous. Alors on ne s’est pas posé trop de questions. On a fermé nos gueules et on a travaillé. On a fait notre boulot pour l’emporter. Tout le mal qui avait été déversé sur nous n’a pas du tout pesé. On s’est conduit en professionnels. On était tous prêts à se vider sur le terrain. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait même si sur la fin, on a souffert à cause du manque de rythme. A ce moment-là, on était bien émoussé. »
Par ailleurs, l’ancien joueur Bayonnais affirme que Jean-Charles Orioli a très bien joué son rôle de capitaine. Extrait:
« Dans son rôle de capitaine, Jean-Charles Orioli nous a bien resserrés. On savait que cela ne serait pas facile, d’autant qu’on nous avait mis la tête dans le seau. On a été piqué dans notre orgueil. Certes, on a vraiment souffert dans les toutes dernières minutes de jeu. Après l’essai de Carter, Frédéric Michalak nous a réunis sous les poteaux. Il nous a dit de tout jouer jusqu’à la fin et ça a marché, même si la victoire s’est jouée bien avant ce coup de théâtre. Une chose est sûre: on n’a rien volé. »
En signant à Toulon, Charles Ollivon savait que la concurrence serait rude. Extrait:
« Je savais que ce serait difficile à Toulon encore plus qu’ailleurs. En plus, au poste de troisième ligne la concurrence est extrêmement vive. Ici, je fais un nouvel apprentissage, il a fallu s’adapter au groupe, se faire sa place, tout cela n’a pas été simple. Mais aujourd’hui, je suis plus libéré. J’ai franchi un pas. Je vois le bout du tunnel. J’ai travaillé et travaillé encore, convaincu que ça finirait par marcher. »
Contre Clermont, il espère jouer et s’attend à une énorme rencontre. Extrait:
« Face à la grosse écurie Clermontoise, capable de gagner de partout, on a en main toutes les armes pour gagner. Le rendez-vous dans ce stade Vélodrome est énorme. A nous de ne rien lâcher. »
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 l’écouter, ils se faisaient lyncher par la planète entière.
Ils ont fait un magnifique exploit et si c’est un exploit c’est justement parce que les chances de victoires étaient très faibles.
J’ai adhéré à son discours Apres le match mais la ça commence à faire… Il faut passer à autre chose désormais.
Tu as écris, ce que je m’apprêtais à écrire.J’adhère à 100 %, l’esprit revanchard c’est bien, mais pas en rajouter sans arrêt. Un exploit, cela veut dire un miracle ou à peu près…..et cela n’arrive pas toutes les semaines. OLLIVON (s’il joue) devra confirmer…..
Oui, de quel mal il parle ?
Dire qu’une majorité de gens ne croyaient pas à leur victoire au Racing (moi le beau premier d’ailleurs), il assimile ça à du mal qu’on leur aurait déversé dessus ?
Ils connaissent bien la langue française les gonzes ?
Ça me met en rogne ce genre de truc !
Je veux pas faire mon beau mais j’avais écrit sur ce blog que ça allait être une équipe de mort de faim car des joueurs en manque de temps de jeu et en forte situation de concurrence. Alors croire en cette équipe OUI et OUI mais de là à les voir gagnant contre Racing objectivement c’était une autre histoire. Rien de méchant en tout cas.