Guilhem Guirado en patron, Maxime Mermoz a convaincu
Guilhem Guirado en patron, Maxime Mermoz a convaincu
Le lundi 21 mars 2016 à 19:03 par David Demri
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Première ligne: Guirado en patron, la surprise Poirot
Propulsé capitaine de ce « nouveau » XV de France, Guilhem Guirado a encore franchi un cap. Exemplaire, il a prouvé qu’il avait les épaules de plus en plus larges pour supporter cette responsabilité. Indispensable, clairement. Camille Chat, très prometteur, n’a dû se nourrir que de miettes. Et cela risque d’être comme ça un bon bout de temps…
Chez les piliers, le grand gagnant se nomme Jefferson Poirot. Le Bordelais découvrait le Tournoi et il a profité de la blessure d’Eddy Ben Arous pour gagner une place de titulaire. Il est même le pilier à avoir bénéficié du plus grand temps de jeu. Devant un Rabah Slimani, n°1 à droite, mais qui n’a pas forcément séduit tout au long de la compétition. Le contrecoup du titre de champion de France et du Mondial ? Chiocci et Pelo peuvent difficilement être jugés avec seulement 20 minutes de présence sur les terrains. Le second nommé pourrait se rattraper cet été lors de la tournée en Argentine.
Deuxième ligne: Maestri encore et toujours là
Homme de base sous Saint-André, Yoann Maestri a été piqué au vif par Guy Novès, son ancien entraîneur à Toulouse. Remplaçant contre le pays de Galles, il a montré son orgueil lors des deux derniers matches. Pas forcément à son meilleur niveau mais c’est le principal guerrier du pack tricolore. A ses côtés, on a le plus souvent vu Alexande Flanquart. Intéressant en début de compétition, le Parisien a fini sur les rotules (276 minutes jouées). Il a bien besoin de souffler. Très attendu, Pau Jedrasiak a alterné le bon et le moins bon. Il doit encore faire ses classes. Sébastien Vahaamahina, malgré ses performances solides en club, ne semble pas être une des options prioritaires en deuxième ligne.
Troisième ligne: Chouly, « l’indispensable »
Toujours « pointé du doigt » mais… toujours là: Damien Chouly est l’avant qui a le plus joué durant ce Tournoi 2016. Après, il faut reconnaître que la blessure dès le premier match de Louis Picamoles a contraint le staff du XV de France à « bricoler ». Aucun numéro 8 ne s’est dégagé clairement (Gourdon, lui, n’a pas eu sa chance) et Chouly a donc dû dépanner. Sur ses points forts (touche, défense), il a répondu présent. Membre important au sein du vestiaire, son manque de puissance fait défaut sur la scène internationale. De retour en Bleus, Wenceslas Lauret a disputé 4 matches en intégralité. Combatif mais pas convaincant à 100%. Séduisant lors de ses entrées en jeu, Loann Goujon (130 minutes) a déçu lors de son unique titularisation contre l’Angleterre. Yacouba Camara, qui faisait ses premiers pas en Bleus, a eu du temps de jeu mais il est apparu encore un peu tendre pour le haut niveau international. Antoine Burban, lui, a une nouvelle fois joué de malchance en se blessant lors de son unique match. Un secteur de jeu en grand chantier pour Novès et son staff.
Charnière: Machenaud, le seul à s’affirmer
Depuis des années, la charnière est l’un des problèmes majeurs du XV de France. Personne n’arrive à s’y installer sur la durée. Le seul qui a su tirer son épingle du jeu sur ce Tournoi 2016, c’est Maxime Machenaud (265 minutes). Sébastien Bézy était attendu (trop ?) et c’est finalement le Racingman qui a le plus séduit. Jules Plisson, lui, a bénéficié d’une belle confiance de la part du staff des Bleus. Mais le Parisien s’est avoué bien trop souvent sur courant alternatif. Il a beaucoup joué (300 minutes) mais ne s’est pas imposé. François Trinh-Duc, lui, semble maudit: une nouvelle blessure l’a coupé dans son envol.
Centre: Mermoz saisit sa chance
Maxime Mermoz n’était pas dans les premiers plans de Novès mais la blessure de Dumoulin tout juste avant le début du Tournoi lui a permis de monter dans le wagon. Le Toulonnais s’est montré très sobre mais n’a jamais déçu. En défense, il s’est démené mais on aurait aimé qu’il se libère un peu plus sur le plan offensif. Mermoz en a les capacités, c’est une certitude: il crée et sait faire jouer autour de lui. Jonathan Danty (237 minutes) et Gaël Fickou (230 minutes) ont bénéficié de temps de jeu et montré que l’avenir leur appartenait… sans pour autant s’avouer indispensables. Convoqué lors des 5 matches mais soit laissé en tribunes ou renvoyé dans son club, Rémi Lamerat a dû rongé son frein. Le Castrais attend avec impatience la tournée de juin.
Ailier-Arrière: Carton plein pour Vakatawa
Virimi Vakatawa était un pari tenté par le staff des Bleus: le joueur du VII est le seul élément à avoir disputé les 5 rencontres en intégralité. Offensivement, il a été le plus tranchant. Reste qu’il a des lacunes en défense et sur son positionnement. Il mérite toutefois d’être revu. Mais sera-t-il là en juin ? Pas sûr, surtout s’il décide de prendre part au Jeux Olympiques. Avec les blessures de Huget et Grosso, de nombreux tests ont été effectués. Et ce avec des non spécialistes du poste: Camara, Bonneval et Fofana. Ce dernier, jugé comme le joueur « incontournable » n’a pas agi comme le leader qu’on attendait. Mais n’est-il pas un centre ?
A l’arrière, Maxime Médard, si performant à Toulouse depuis des mois, n’a pas réussir à s’accaparer le maillot floqué du n°15. Scott Spedding l’a revêtu à 2 reprises et n’a pas déçu. Voilà un poste où on ne manque pas de solutions…
Source: rugbyrama.fr
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Il manque de la puissance : bastarocket et pica sont indispensables, j’y ajouterai tao qui est en grande forme cette année (enfin) et largement au dessus de vaha
Il manque du génie : vivement le retour de huget
Le reste ? Il leur faudrait du temps, du temps et du temps pour jouer enfin en équipe et surtout libérés…. ce que la ffr ne leur offre pas cette année encore
Vivement la révolution 🙂
Pilou pilou!
vous voyer un joueur qui BOSSEcomme un fou etqui craint pas la concurannce vous avez raison saint andre s ancien selectionneur vous l avez critique vous etes plus la et lui fait partis des meilleurs joueurs fracais du tournoi. je vous parle de MONSIEUR MERMOZ