Mourad Boudjellal: « On peut faire tous les quotas de joueurs qu’on veut, mais… »

Mourad Boudjellal: « On peut faire tous les quotas de joueurs qu’on veut, mais… »

Le lundi 21 mars 2016 à 12:39 par David Demri

4 Commentaires

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boudjellalInterrogé dans les colonnes de La Provence sur le faible réservoir de joueurs Français, le président du Rugby Club Toulonnais pointe du doigt la formation.

Selon lui, les quotas de joueurs ne serviront à rien. Il se penche plutôt sur la mise en place de règles économiques adéquates. Extrait:

« Tant qu’il n’y aura pas d’adéquation entre l’économie du rugby et la formation, on peut tout faire. On peut faire tous les quotas de joueurs qu’on veut, mais il n’y a aucune certitude. En tout cas moi, ce que je sais, c’est que les clubs, aujourd’hui, sont des entreprises privées qui dépendent souvent d’une ambition émotionnelle et non d’une émotion nationaliste. Il faudrait davantage œuvrer pour que l’ambition émotionnelle puisse servir les intérêts de l’équipe de France. Pour ça, on doit mettre en place des règles économiques adéquates. »

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4 Commentaires

  1. Jf 21 mars 2016 at 13h- Répondre

    Comme je l’ai dit dans un autre post, perso je serai pour un quota de 6 joueur étrangers par match. 2 Avants, 2 trois quarts et 2 remplaçants. Et qu’on arrête la mascarade des jiff qui ne veut strictement rien dire. Pas de jiff. Juste des joueurs étrangers qui si ils veulent et si ils peuvent, aient la nationalité française. Autrement on se retrouve à former des jeunes comme tuisova ( qui est énorme et que j’adore) mais qui préfèrent et c’est tout à fait normal, jouer pour leur équipe nationale. Donc résultat des courses on fait du ponion oui, mais on ne forme pas nos jeunes mais les jeunes des autres.

    • Lou toti 22 mars 2016 at 08h- Répondre

      Et en quelle année on a formé tuisova?

      • Jf 22 mars 2016 at 10h- Répondre

        Il est à Toulon depuis combien de temps ? Oui on ne l’a pas formé mino. Mais sa formation du haut niveau se fait ou au Fidji ?

  2. Lalatsointsoin83 21 mars 2016 at 20h- Répondre

    C’est fini, on ne pourra jamais introduire des clauses de nationalité dans un contrat de travail, alors on contourne en posant des règles neutres comme le Jiff, en prenant pour acquis que la formation française forme plus de français que d’étrangers. Le défaut est que ce postulat est mis à mal, parce qu’au moment de l’entrée dans ce qui est défini comme la formation française, beaucoup d’étrangers sont déjà meilleurs. Donc c’est en amont qu’il faut mieux former, pour qu’après un passage en espoir, des Français aient déjà le niveau d’être titulaire en équipe première, à défaut d’être tout de suite sélectionnable en EDF.
    Je suis à peu près sûr qu’on a plus de jeunes dans les écoles de rugby que les Fidji, peut-être même plus que les Boks, et on arrive pas à les mettre à niveau à 23-24 ans, au contraire, on se berce de l’illusion qu’à partir de cet age ils faut qu’ils jouent en première pour atteindre le niveau. Non, c’est trop tard !