Bernard Laporte: « Il n’est pas question d’écarter qui que ce soit, mais… »
Bernard Laporte: « Il n’est pas question d’écarter qui que ce soit, mais… »
Le jeudi 10 mars 2016 à 18:51 par David Demri
6 Commentaires
Publicité
En conférence de presse, le manager du Rugby Club Toulonnais, Bernard Laporte est revenu sur les défaites de son équipe contre Bordeaux-Bègles et La Rochelle.
Ainsi, l’entraîneur du RCT explique ne vouloir écarter aucun joueur du groupe. Il estime néanmoins que certains ne s’investissent pas encore assez. Il en demande davantage à certains, sans les citer. Extrait:
« Il n’est pas question d’écarter qui que ce soit, mais moi, j’avais donné ces quatre matches car lors de ces quatre rencontres il y en avait trois à l’extérieur: Bordeaux, Oyonnax et La Rochelle. J’avais dit qu’on allait voir si on a cette capacité à combattre à l’extérieur ou pas. Je m’aperçois qu’on ne l’a pas ! Pas assez ! Trop peu de joueurs ont cette qualité à stopper le jeu adverse sur un plaquage offensif, sur un grattage, on subit trop. Je le dis souvent mais s’il n’y a pas Duane Vermeulen, Juanne Smith, Steffon Armitage, des joueurs avec des profils différents, et bien on est trop peu présent pour stopper les actions de l’adversaire. Aujourd’hui, le haut-niveau on le sait: il faut huit mecs devant qui soient capables de plaquer offensivement et de gratter à tout moment. Qu’ils soient deuxième ligne, troisième ligne ou pilier. »
Bernard Laporte prend pour exemple l’énorme activité de Carl Hayman lors de la dernière finale de Coupe d’Europe contre Clermont, à Twickenham. Il souhaite que ses piliers tentent de s’approcher de ce niveau, avec une vingtaine de plaquages par match. Extrait:
« J’avais déjà dit cela à mes joueurs avant le match contre Bordeaux. J’avais dit: « Il faut aller plus loin, j’attends davantage de vous, plus d’investissement. » J’ai déjà dit à mes piliers droits: « Comment Carl Hayman plaque 24 fois en finale de la Coupe d’Europe alors que vous faites un ou deux plaquages par match ? » Il y a un problème quand même ! Sur la mêlée il n’y a absolument rien à dire. Mais être pilier aujourd’hui, ce n’est pas que des mêlées. Il faut plaquer, il faut gratter, porter le ballon et avoir de l’activité. Mais cette activité on ne l’a pas aujourd’hui. Donc il faut trouver une solution en déplaçant des mecs. Mais on va la trouver. »
Publicité
6 Commentaires
Ils sont trop gras !!!!peut être ???
On fait tous le même constat le déplacement des gars de devant,pas assez rapide ,les plaquages manqués !!
ALLEZ ils vont le faire .. 😉 :yes:
Trop gras , il ne faut pas exagéré !!! C est dans la culture des All Blacks cette caractéristique , aux coachs a l inculquer à nos Avants !!!! C est maintenant que nous constatons le travail que Carlito abâtait lors d un match , dans le jeu courant , les placages , la mêlé et souvent pendant 80 minutes !!! Je comprends mieux maintenant toutes ces ascensions , ces défis malgré son gabarit hors normes …
Curieux que Bernie fasse ,aujourd’hui , le constat que on est faible à la pile .Comparer avec « le comportement » de Hayman ,en match , est de la bêtise.Comme si des pilars de ce calibre évoluaient sur tous les prés du Top 14 !Le Hayman de la finale de la CE était unique !
Et on ne peut demander à notre 1ere ligne de faire du Hayman .Tout simplement parce qu’ils ne sont pas au niveau .
il compare peut être à tord mais il dit surtout qu’entre 19 et 2 ou 3 placages il y a une sacré marge.. et ils ne jouent que 50mn.
Oui mais il faut savoir ce que l’on veut après. On va prendre l’exemple de Ben Arrous à gauche. Super joueur agile et plaqueur ; rien à dire ; par contre en mêlée c’est léger et il subit le garçon…