Arrivé en tant que joueur supplémentaire afin de remplacer l’Australien Salesi Ma’afu, le pilier Fidjien Manasa Saulo s’est très rapidement intégré au sein du groupe Varois.

Dès ses premières apparitions sous les couleurs du RCT, ce-dernier a impressionné de par sa tenue en mêlée et sa puissance. A tel point, que l’Anglais Matt Stevens a complètement disparu des écrans radar puisque désormais, ce sont Levan Chilachava et Manasa Saulo qui tournent au poste de pilier droit.

Interrogé dans les colonnes de Var-matin, Manasa Saulo est revenu sur sa prolongation au RCT pour les deux prochaines saisons. Il rappelle être très heureux d’évoluer pour ce club. Il vit un rêve. Extrait:

« Je suis vraiment heureux aujourd’hui d’être à Toulon, de m’entraîner avec ce groupe. Je suis venu pour jouer et je joue, tout va bien pour moi. On m’a toujours dit que c’était génial ici, et c’est vrai. Pour les Fidjiens, la France est un peu la mère nourricière. Elle prend les Fidjiens contre elle et s’occupe bien d’eux. On peut avoir une belle vie aux Fidji, mais c’est encore mieux ici. »

Avant d’arriver à Toulon, Manasa Saulo évoluait pour l’équipe Roumaine des Timisoara Saracens. Il affirme ne pas avoir vraiment apprécié son séjour dans ce pays. Extrait:

« C’était vraiment dur la Roumanie. Je suis resté un an et demi. Je n’ai jamais vu le soleil là-bas. Il faisait froid et tous les jours il faisait nuit à 3 heures de l’après-midi. C’était horrible. J’avais beau mettre plusieurs couches de vêtements et des pantalons longs, j’étais malade tout le temps. »

Il faut dire que le parcours de Manasa Saulo est atypique puisqu’il aurait pu ne jamais jouer au rugby. Avant de se révéler être un bon pilier, ce-dernier était engagé dans la marine fidjienne. Il a failli également devenir élagueur, avant de se trouver une passion pour le rugby.

Souhaitons-lui une bonne aventure avec le RCT, au moins jusqu’en 2018 !