Le talonneur Toulonnais Iuri Natriashvili est arrivé au RCT en novembre dernier mais n’a pas encore joué la moindre seconde de jeu avec l’équipe Varoise.

Joker médical de Jean-Charles Orioli dans un premier temps et de Paul O’Connell désormais, le joueur Géorgien va prendre part à son premier match avec l’équipe contre l’UBB, ce dimanche après-midi. Extrait:

« Ça va être mon premier match avec Toulon. Ça fait plaisir de retrouver un peu le terrain. Je veux remercier le staff pour cette confiance. On verra dimanche. »

Questionné sur cette longue attente, le joueur justifie son absence des feuilles de matches en précisant qu’il n’était pas dans la liste Européenne. Un mal pour un bien selon lui, puisqu’il connait désormais par cœur les combinaisons et les lancements de jeu. Extrait:

« C’était compliqué car je n’étais pas inscrit dans la liste de la Coupe d’Europe. Donc si tu ne joues pas la Coupe d’Europe, après c’est difficile. Mais je suis content quand même car j’ai un gros match à jouer dimanche. J’ai appris toutes les touches et les commandements. Je ne pense pas que ça va être difficile par rapport aux lancements de jeu car je connais tout. Il y a beaucoup de concurrence à Toulon avec beaucoup de bons joueurs. J’ai attendu ma chance. Et maintenant, je dois montrer que je sais jouer au rugby. On avait vraiment besoin de repos et normalement dimanche tout le monde sera prêt pour ce gros gros match. »

Iuri Natriashvili a ensuite rappelé son parcours de ces-dernières années, avec un passage à Brive puis à Clermont. Extrait:

« Je suis passé par Brive, j’y étais arrivé en 2011 et j’y suis resté trois ans. Après je me suis blessé à l’épaule et je n’ai pas joué pendant quasiment un an. Ensuite je suis passé par Clermont en tant que joker Coupe du monde de Benjamin Kayser. Puis je suis arrivé ici directement, en tant que joker médical de Jean-Charles Orioli. Maintenant je suis le joker médical de Paul O’Connell. »

Pour conclure, il rappelle combien la présence des Géorgiens au sein du RCT lui a facilité son intégration. Extrait:

« Ça fait toujours plaisir de se retrouver dans une équipe avec des Géorgiens car pour moi c’était beaucoup plus facile d’apprendre les lancements de jeu et les touches. C’est très important. On est des amis, on a joué ensemble en équipe de Géorgie, c’est toujours plaisant. »