Bernard Laporte, faut-il que Guy Novès intègre des novices dès le match Tournoi contre l’Italie ?

D’abord, j’ai eu Guy longuement au téléphone mardi. Je lui ai souhaité bonne chance parce que je souhaite qu’il réussisse. S’il réussit, cela veut dire que la France retrouvera un certain allant. Je souffre quand je vois la France comme je l’ai vue à la Coupe du monde, au contraire de certains qui s’en régalent. Ensuite, s’il met Vakatawa, c’est qu’il le connait et qu’il l’a vu. Il n’est pas con, Guy ! Il sait qu’il faut gérer le présent et l’avenir. C’est la double contrainte. Or la France doit gagner. Je pense qu’il va intégrer des jeunes mais pas uniquement des jeunes. Il y aura des gamins au milieu de joueurs confirmés comme Maestri, Guirado… C’est le moment. On vient de tellement loin qu’on ne risque pas grand-chose.

Quel était le but de votre appel à Guy Novès ?

C’est Guy qui m’avait appelé pour Maxime Mermoz. Alexandre Dumoulin venait de se blesser. J’ai vu un appel en absence de Guy, je l’ai donc rappelé… Il m’a expliqué qu’il prenait Maxime Mermoz. J’étais content pour lui. Sous l’ère Saint-André, il a joué puis disparu. C’était compliqué. Je crois qu’il n’y avait pas trop d’atomes crochus…

Avez-vous parlé d’autre chose que de Maxime Mermoz avec Guy Novès ?

Oui, on a parlé de tout. J’étais très content de cet entretien. Je le redis : je lui souhaite bonne chance.

Y avait-il un abcès à crever ? Vous ne vous êtes pas engagé de manière ferme sur son maintien si vous êtes élu à la présidence de la FFR…

On est des grands garçons. Je lui ai dit : « Je te connais, tu me connais. » Le jour où j’ouvrirai les guillemets pour dire : « Je ne veux plus de Guy Novès », je ne passerai pas Pierre ou Tartampion. C’est moi qui le dirai et je ne l’ai jamais dit. Par contre, je suis le premier à dire que je ne comprends pas pourquoi il n’est pas là depuis huit ans. Ce qui me fait rire, et ça je ne lui ai pas dit, c’est tous les mecs qui le taillaient et qui se retournent aujourd’hui…

Source: rmcsport.com