Mourad Boudjellal: « Drew Mitchell a fait en sorte qu’on ait encore un peu de répit »
Mourad Boudjellal: « Drew Mitchell a fait en sorte qu’on ait encore un peu de répit »
Le lundi 18 janvier 2016 à 9:45 par David Demri
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C’est un président Toulonnais soulagé qui s’est présenté en conférence de presse, dimanche soir, à l’issue de la victoire du Rugby Club Toulonnais contre les Wasps au Stade Mayol.
Mourad Boudjellal a ainsi expliqué que l’élimination avait frôlé Mayol mais que Drew Mitchell a permis aux siens de connaître encore un peu de répit. Il espère que ses joueurs seront capables d’aller au moins jusqu’aux quarts de finales. Extrait:
« Il n’y a pas longtemps, j’avais dit que j’avais vécu à peu près tout ce que j’avais à vivre dans le rugby, et ça, je ne l’avais jamais vécu. J’ai l’impression que l’élimination ne veut pas de nous encore. Ça fait trois ans et demi qu’elle ne veut pas de nous. Tant mieux, mais elle s’est bien rapprochée la grande faucheuse. Puis Drew Mitchell a fait en sorte qu’on ait encore un peu de répit. Je voulais partir du stade, mais je ne suis pas parti. Je me suis dit que je devais assumer et venir en conférence de presse. J’allais vous dire qu’on avait vécu une belle histoire en gagnant trois Coupe d’Europe et ce soir on se rend compte de l’exploit qu’on a réalisé, car quand on voit les équipes qu’il y a… Ce qu’on a fait, c’est beau, et l’élimination n’a pas voulu de nous et elle nous a laissé un peu de souffle. On est moins fringants que d’autres équipes en ce moment, c’est sûr. Mais on est en vie. On attend les beaux jours, on attend de récupérer tout notre monde, on attend de récupérer notre énergie et nos certitudes. On laisse les autres dérouler leur rugby, et nous, si la Coupe d’Europe veut bien encore de nous au moins jusqu’aux quarts de finales, on la jouera avec plaisir. On verra la semaine prochaine si l’élimination veut de nous ou si on continuera. »
Enfin, Mourad Boudjellal explique que ce genre de scénario est bon pour la légende du club. Extrait:
« Ce n’est pas bon pour le cœur mais c’est bon pour la légende du club. Depuis trois ou quatre matches, il y a cette odeur de l’élimination qui plane au-dessus de Mayol. Elle se rapproche. On l’a sentie de très près car l’essai des Wasps avait la belle couleur d’une victoire à l’extérieur. Mais pour l’instant, on essaie de se battre avec nos armes. »
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La vraie question c’est est ce qu’il a payé sa cravate ?