Dans son émission à la noix, il débriefe des matchs qu’il n’a pas regardés, à tel point que toutes ses interventions commencent par : « je n’ai pas vu la rencontre d’hier soir mais [le Racing / les Sarries / Toulouse,…] a gros fait un gros match, c’est une évidence ». J’ai l’impression qu’il zappe ceux de sa propre équipe désormais, qu’à ce train-là, dans pas longtemps, il dira que QC est solide sur les fondamentaux, discipliné, excellent gestionnaire, régulier et amène de la sérénité.

PS: je tiens à préciser que je condamne fermement les sifflets contre QC ou tout autre joueur. On ne sifflerait pas les buteurs adverses à Mayol, si cela ne tenait qu’à moi.
Et je serai éternellement reconnaissant envers Bernard pour tout ce qu’il nous a apporté. Cela dit je crains, comme le Président d’ailleurs, qu’il ne fasse l’année de trop. Déjà exprimé sur ce blog, mais plus le temps passe plus je me dis qu’on aurait peut-être mieux fait de partir sur une saison de transition bien assumée. Nommer Mignoni, ‘Galette’ ou Diego manager général, et laisser BL à sa campagne. Et partir sur un titre.
Delmas (ou Dal Maso) assisté de Hayman, en attendant Lobbe, pour les avants.
Etcheto avec Jonny pour les arrières.
Viser un top6 pour jouer l’Europe la saison d’après. Quitte à faire une saison blanche, intégrer un maximum de minots et de nouveaux. Ayant perdu 6 ou 7 monstres, et autant de leaders de jeu/combat/vie, en l’espace de 2 an; ne pas se tromper sur les hommes, dans le recrutement. Cibler les meneurs, les mecs qui tirent le collectif vers le haut, ex : AAC, Slade, Foley, etc… Ou un Alun-Wyn Jones s’il consentait à prendre sa retraite internationale. Mais O’Connell, c’est un grand oui. Et ne pas s’encombrer d’un mec incapable de se prendre en charge, alors qu’il occupe un poste éminemment stratégique où on doit penser et décider pour l’ensemble de l’équipe. Un tocard surcoté qui ne fera jamais rien et ne s’inscrira pas dans la durée. Perdu pour perdu, j’aurais aimé que l’on donne réellement sa chance à Seuteni, derrière un pack de mondialistes, qu’il montre ce qu’il a dans le ventre. J’entends parfaitement l’argument de la nécessité de prendre de la star (Cooper faute de Carter) pour attirer partenaires et rugbyx, mais personne n’a envie de voir des stars se casser la gueule.
Oublions Slade, Foley, Toomua et compagnie, on se serait volontiers contenté de Willie du Plessis, le sans-grade, qui pour la première fois depuis la retraite de Jonny amenait (enfin !) un jeu au pied digne de ce nom. La parenthèse ‘El Mago’ étant trop brève pour compter