L’entraîneur des arrières du Rugby Club Toulonnais, Steve Meehan s’est confié dans les colonnes de Var-matin. Ce-dernier revient notamment sur la belle victoire du RCT contre Clermont, il y a une dizaine de jours.

Il estime qu’il s’agit d’un match référence pour le club Varois. Extrait:

« Ce soir-là, face à l’ASM, c’était vraiment du haut-niveau. Sur le plan de la discipline, du nettoyage et de la défense et des actions créées… on était véritablement performant. Quand tous les éléments se liguent contre nous, le groupe se montre encore plus uni. On travaille dur et c’est vraiment intéressant. Chacun apporte son savoir rugbystique. Pour ma part, j’écoute et je prends de tous les côtés. Je travaille beaucoup à la vidéo pour trouver la meilleure solution. J’élabore ensuite différents plans. Je les propose aux joueurs pour voir ce qu’ils en pensent et s’ils adhèrent pleinement au projet de jeu concocté en fonction de l’adversaire du jour. »

Par ailleurs, Steve Meehan évoque le talent de Matt Giteau. Extrait:

« Outre qu’il est vraiment très fort, Matt est le meilleur des communicants. Très professionnel sur le terrain ou à l’entraînement, il sait couper du rugby et se retrouver tranquille en famille. Il trouve son équilibre ainsi en étant ou « off » ou « on ».

Pour conclure, Steve Meehan estime que les problèmes de riche vont commencer à Toulon avec un effectif très complet désormais. Extrait:

« J’espère que les problèmes vont commencer. Cela prouvera qu’on a vraiment le choix aux différentes postes. On va gérer des problèmes de riche et c’est tant mieux même si ce n’est jamais simple. Il y aura forcément des joueurs frustrés sur le banc ou en tribune. Ça fait partie du job. L’important pour nous est de trouver la meilleure combinaison aussi bien en attaque qu’en défense et ce dans le seul intérêt du club. Il est prouvé qu’un joueur ne peut pas être plus de six à huit semaines au top niveau physiquement. On a 26 matches à assurer en championnat et encore six matches de poule en Coupe d’Europe avant d’attaquer les phases finales. Déjà avec ces 32 premiers matches, on voit qu’on aura besoin d’utiliser tout le monde. Ce n’est jamais facile. Tous ces champions veulent gagner sur le terrain. Pour cela, il faut d’abord qu’ils parviennent à s’imposer dans les 23. »