Le centre Jimmy Yobo, prêté par le RC Toulon, s’est confié sur son arrivée à Oyonnax, son ressenti sur le groupe et le club ainsi que son parcours.

Comment se sont passés tes premiers jours à Oyonnax et quels sont tes objectifs ?

Très bien, c’est vrai que ça change mais je suis heureux d’être là. Je vais en profiter un maximum. Je viens avec l’objectif de récupérer plus de temps de jeu que je n’en avais à Toulon. Après on verra ce qu’il arrivera dans le futur proche.

Comment est-ce que tu juges le début de saison d’Oyonnax ?

C’est un début de saison difficile après on l’a vu avec les équipes qui ont fait les phases finales les saisons précédentes par exemple Castres ou le Stade Français. Les saisons avancent dans ce Top 14 et on voit que c’est de plus en plus compliqué parce que les équipes sont très équilibrées. Il y a des choses qui rentrent en compte. On a beau dire ce que l’on veut quand il y a beaucoup de changements dans une équipe c’est difficile. J’étais à Toulon il y a eu beaucoup de changements et on l’a vu les premiers mois ont été difficiles. Ca va être une saison compliquée mais il ne faut pas lâcher. Je me rappelle il y a deux ans quand ils sont montés, ils se sont maintenus à la dernière journée. Le Top 14 est serré que ce soit en haut ou en bas du classement, tout le monde veut et a besoin de points. On n’est pas dans une position facile mais il va falloir s’accrocher jusqu’au bout.

Comment as-tu trouvé le groupe ?

Très bien, je suis arrivé ici je ne connaissais pas grand monde à part Silvère, Olivier et Vincent avec qui j’avais déjà des affinités. Je suis arrivé dans un super groupe qui m’a accueilli à bras ouverts et j’en suis très content.

On imagine que tu arrives avec des envies de jouer

Bien sur, autant l’an dernier j’avais eu un petit peu de temps de jeu, le strict minimum pour moi. Cette année je n’en ai pas eu du tout, j’arrive avec l’envie de tout casser et de me donner toutes les cartes pour y arriver. 

Tu penses à court, moyen ou long terme ?

L’objectif pour moi c’est le court terme pour l’instant parce que je suis arrivé ici en prêt. Déjà il faut que j’essaye de gagner du temps de jeu et de prouver ma valeur en Top 14, ce que je n’ai pas eu l’occasion de faire à Toulon.

Tu as été formé à Aurillac où tu as explosé est-ce que ce n’est pas frustrant de penser que tu aurais pu plus jouer à Toulon ?

Pas vraiment parce que quand j’ai signé à Toulon, j’avais beaucoup joué à Aurillac et j’étais parti en me disant que j’avais envie de passer un cap, de voir autre chose. Je n’avais jamais eu l’occasion de côtoyer un autre club, aujourd’hui c’est fait. Certes je n’ai pas joué mais ça m’a permis de grandir parce que j’ai côtoyé de grandes stars ce que je n’aurais pas fait si j’étais resté à Aurillac ou parti dans un autre club. Pour ça je ne regrette rien de ce que j’ai fait et aujourd’hui je me retrouve à Oyo j’en suis super content et j’espère que tout ira bien pour moi.

Ici on parle beaucoup de valeurs familiales, est-ce que tu connaissais ce club ?

C’est un autre monde quand on est passé par Toulon et qu’on arrive à Oyonnax, l’engouement médiatique n’est pas le même forcément. Aurillac et Oyonnax ce sont deux villes, deux clubs qui se ressemblent avec un engouement populaire. Ce sont de petites villes, pour ça je ne vais pas être dépaysé.

Source: usorugby.com