Guilhem Guirado: « Être capitaine, ça ne se refuse pas »
Guilhem Guirado: « Être capitaine, ça ne se refuse pas »
Le mardi 8 décembre 2015 à 10:09 par David Demri
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A l’occasion des Oscars de Midi Olympique, où il a reçu l’Oscar d’Or, Guilhem Guirado était invité de Direct Laporte sur RMC, aux côtés de son ancien capitaine chez les Bleus Thierry Dusautoir. Ça tombe bien, le talonneur de Toulon est pole position pour récupérer le brassard.
Guilhem, Thierry Dusautoir va-t-il manquer au XV de France ?
C’est sûr qu’il manquera, comme tous les joueurs qui ont arrêté. On espère que d’autres prendront la place même si on sait que ce sera difficile. On va essayer de montrer tout ça sur le terrain.
Justement, vous êtes pressenti pour lui succéder comme capitaine. En savez-vous plus ? Guy Novès vous en a-t-il parlé ?
Pour l’instant, je ne suis informé de rien. On va laisser le staff du XV de France prendre le temps de bien réfléchir. J’ai un match très important ce week-end contre le Leinster (dimanche en Champions Cup). On a donc d’autres choses à penser.
Mais si on vous le proposait ?
Ça ne se refuse pas. C’est quelque chose d’exceptionnel, c’est un énorme honneur, une fierté. Il faudra laisser le temps. Le jour où ça viendra et où ça sera officialisé, peut-être qu’on en reparlera.
« Depuis un an, j’ai eu la chance qu’on m’accorde de la confiance »
Est-ce une surprise pour vous alors que vous vous êtes imposé en équipe de France sur le tard ?
Je suis arrivé en équipe de France il y a longtemps, en 2008, mais j’ai manqué d’apparitions, de constance. Depuis un an, j’ai eu la chance qu’on m’accorde de la confiance. J’ai essayé de ne pas lâcher le morceau, de me remettre en question, d’être bon, le meilleur et de prendre du plaisir à jouer.
Avez-vous envie d’être capitaine du XV de France ?
Ce n’est pas une question d’envie ou quelque chose qu’on tend à devenir. Jamais un joueur n’affirme vouloir être capitaine d’une équipe parce que ça paraît prétentieux.
Oui mais vous êtes titulaire et de plus en plus impliqué dans la vie de groupe…
J’ai toujours dit qu’il me fallait de la légitimité pour parler, communiquer. Je n’en avais pas. Mais c’est vrai qu’au fil des matches, on prend confiance et on trouve un peu sa place. C’est pour ça que je peux me permettre d’échanger. Mais quand je suis arrivé sur la pointe des pieds, je ne me voyais pas aller voir Thierry (Dusautoir) ou tous les anciens pour leur demander des conseils pour parler. Quand tu es jeune, tu te tais et tu continues à apprendre.
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