Sans langue de bois, Maxime Mermoz analyse l’échec des Bleus et de Philippe Saint-André
Sans langue de bois, Maxime Mermoz analyse l’échec des Bleus et de Philippe Saint-André
Le mardi 20 octobre 2015 à 11:04 par David Demri
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Le centre toulonnais non retenu pour la Coupe du monde, a vécu au sein du groupe bleu pendant quatre ans. Sans comprendre le jeu prôné par le staff.
Le nom du Toulonnais Maxime Mermoz (29 ans, 30 sélections) revient régulièrement parmi les oubliés de Philippe Saint-André pour la Coupe du monde en Angleterre. L’ampleur de la défaite contre la Nouvelle-Zélande (13-62), en quarts de finale, samedi, a incité à dépasser ce simple débat, mais le trois-quarts centre, qui a vécu dans ce groupe tricolore par épisodes, offre un regard éclairant de la situation des Bleus.
« Quel était votre sentiment après la défaite de l’équipe de France face aux All Blacks ?
J’étais à la fois triste et admiratif. Les All Blacks ont montré le style de jeu que tout le monde a envie de produire. Mais j’étais évidemment très triste pour mes coéquipiers. Je ne m’attendais pas à ça. Pas comme ça. On croit toujours à un miracle avec l’équipe de France.
Vous avez disputé la finale de la Coupe du monde 2011 face à la Nouvelle-Zélande (8-7). Comment expliquez-vous la déliquescence de l’équipe de France, dont vous avez été acteur et témoin pendant quatre ans ?
Il n’y a jamais eu de base pour travailler. On n’a pas senti de progression, ni d’évolution pendant ces quatre années. Contrairement à d’autres nations qui, elles, ont beaucoup progressé grâce à des axes de travail collectif.
Pensez-vous qu’il y a eu une erreur stratégique de la part du staff sur le rugby mis en place ?
On a tous le droit d’avoir une vision du jeu et du rugby différente. Personnellement, je ne partage pas la leur et je le leur ai dit. Sur le ton de la plaisanterie d’abord. Je leur ai dit que, pour moi, le rugby, c’était autre chose que ce qu’ils décrivaient. Et, au final, on a vu toutes les équipes, même les nations “mineures”, essayer de produire et de maîtriser ce qu’elles faisaient.
Comment Philippe Saint-André et son staff décrivaient-ils le jeu qu’ils souhaitaient mettre en place ?
C’était vague… Il y avait tout de même des consignes de prise d’initiative, des discours sur le thème : “Faites-vous plaisir”. Mais cela n’offrait pas de solutions concrètes. Pendant quatre ans, le mot combat est revenu en permanence, mais c’est surtout l’intelligence qui te fait débloquer des situations. Parce que, aujourd’hui, tout le monde est bien préparé physiquement. Donc, ce qui compte, c’est la lecture du jeu et la réalisation. Il faut travailler la cohésion pour être spontané. C’est ce que tout le monde réclamait pour la Coupe du monde. Ce que les gens appellent le French Flair, c’est tenter des choses, jouer. Alors que là, ils essayaient de tout calculer.
On a entendu parfois que ce staff avait coupé la tête des joueurs de caractère ou de ceux qui n’étaient pas raccord avec le projet de jeu. Avez-vous eu ce sentiment ?
Si vouloir s’impliquer dans le projet de jeu, c’est avoir du caractère, dans ce cas-là pas de souci. Je n’ai plus vingt ans et je n’ai plus envie que l’on se réveille au dernier moment pour subir les événements.
À quel moment avez-vous fait partager au staff votre façon de voir le rugby ?
Quand je faisais beaucoup d’allers et retours. Je ne disais rien, je m’impliquais toujours de la même manière dans les entraînements, eux me renvoyaient chez moi sans me donner de raison. Mais quand je les écoutais décrypter les matches ou dire ce qu’ils voulaient faire, je leur disais que je ne voyais pas le rugby de la même manière. Ça ne m’a pas empêché d’être pris à chaque fois dans le groupe, mais j’étais rarement utilisé.
Pensez-vous que le match Angleterre-France (55-35), en mars, auquel vous aviez participé était une piste de travail, stratégiquement, en vue de la Coupe du monde ?
C’était flagrant et unanime. Même pour eux (le staff). Même lors du débriefing individuel. Mais il (PSA) n’a pas voulu donner une continuité à quelque chose qui avait l’air de marcher. C’est un choix. On voit que c’est positif, on part sur un bon truc, on espère qu’on va le faire, mais avec d’autres…
Aviez-vous le sentiment d’un staff qui marchait main dans la main et avec une même idée du rugby ?
(Silence.) Je ne sais pas… De là où je suis, je ne peux pas savoir. Il y a eu ce revirement de situation (lors de la tournée de novembre 2014) où le manager (PSA) a voulu reprendre les rênes et récupérer toutes les tâches. Mais il n’y a eu du changement que dans le staff et pas ailleurs.
Pensez-vous que les joueurs de rugby français ne sont plus au niveau du top 4 mondial ?
Sur ce qu’on a vu, la réalité est là. Mais, avec leur club, les mecs sont performants quand même. Je vois plus des carences psychologiques et stratégiques que des mecs qui ne savent pas jouer au rugby. On ne parvient simplement pas à progresser. Prenez le cinq de devant all black ou argentin. Les mecs jouent comme des trois-quarts, ils te débloquent des situations, jouent des surnombres, font des chisteras. Tu as besoin de ça. Il faut que les joueurs, du 1 au 15, participent et réussissent à lire une situation. Ce n’est pas seulement le 10 qui a la charge de tout. Après, le plus dur, c’est de jouer ensemble avec très peu de préparation, de faire se chevaucher toutes les compétitions et de jouer onze mois sur douze. Quand arrive le mois de novembre, que tu as enchaîné tous les matches depuis la préparation physique estivale, tu es déjà dans le rouge mentalement.
Votre remarque sur le cinq de devant, c’est une question de formation ?
En jouant avec des étrangers en club, on comprend mieux pourquoi ils en sont là. Carl Hayman (Néo-Zélandais), je l’ai vu faire des trucs que je n’avais jamais vu faire par des piliers français. Et ils en ont plusieurs des comme ça ! Des deuxième-ligne comme Ali Williams (NZL) ou Bakkies Botha (AFS), leur bagage physique et technique est impressionnant. Dès le plus jeune âge, il faut une ligne de conduite, donner aux jeunes les bons outils pour être prêt à l’étage supérieur. C’est une façon de voir le rugby qu’il faut apprendre. »
Source: lequipe.fr
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Quand on ne sait pas où on est, et qu’en plus on ne sait pas où aller, il est rare qu’on arrive à destination!
PSA n’a jamais donné à cette équipe de France une direction, un style de jeu, son échec était inscrit dès le début dans sa manière de faire, car nos joueurs ne se sont jamais impliqués dans une manière de jouer qu’ils ne comprenaient pas, car on a le droit à l’erreur, mais on n’a pas le droit de ne rien faire quand on dirige l’équipe de France. Et ce jeu simpliste basé sur la mêlée et la défense nous a mené à l’échec sanglant de dimanche contre les blacks où la première mêlée a eu lieu à la 28° minute! Nos avant à de rares exceptions on fait pâle figure/ aux blacks, nous sommes en retard d’une guerre, le rugby actuel ce n’est plus la mêlée, mais des affrontements dans les rucks, un jeu de 3/4 des avants…La où notre équipe de France est inexistante. Bon courage au successeur de PSA pour faire repartir la France sur de bons rails!
Max dit tout haut ce que pensent certainement tout bas tous les arrières du XV de France … C’est courageux ou un peu suicidaire (peut être un peu des deux).
L’avenir dira si ça l’a desservit ou pas. J’espère vraiement qu’il aura sa chance avec Noves
ça n’a rien à voir sauf que ce sont des 3/4 du RCT mais je me demande qui de Habana ou Drew finira meilleur marqueur de la coupe du monde
http://www.stuff.co.nz/sport/rugby/international/73174562/wallaby-drew-mitchell-one-try-short-of-equalling-jonah-lomu-and-bryan-habana
Ce que je pige pas c’est comment avec 438 144 licenciés(chiffres 2014/2015) y a pas d’équipes de 13(mise a part,bien-sur,les dragons catalans) et de 7 ?! Des jeux ou le combo déplacement/explosivité et faire des passes en est la quintessence.
Le 15 est devenu un jeu de treiziste! Et nous nous sommes encore a penser maul,ruck(les blacks dans les rucks ils sont 2 max!) mêlée bref un jeu préhistorique.
HS
Connerie ou pas connerie ???
http : //www.actualite.co/91159/julian-savea-au-rct.html
Il faut lire toute la page du site « Actualite.co est un site de divertissement, des news sont créées par les utilisateurs. Ce sont des news humoristiques, de fantaisie, fictives , qui ne devraient pas être prises au sérieux ou servir de source d’information! » . Bref pas plus vrai que la poule constipée qui pond des œufs durs!