Frédéric Michalak et Mathieu Bastareaud devront mener la France vers la victoire

Frédéric Michalak et Mathieu Bastareaud devront mener la France vers la victoire

Le vendredi 18 septembre 2015 à 10:39 par David Demri

2 Commentaires

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michalak-bastaEn début d’année, qui croyait en ses chances de participer à sa troisième Coupe du monde ? Il y débarque finalement sans pression. Sauf celle pesant sur les épaules d’un ouvreur français, cultu-rellement rêvé plus comme un messie qu’un meneur de jeu. Frédéric Michalak, jusqu’au bout de sa carrière, restera à part. Il est ainsi, avec Franck Mesnel (en 1987), le seul ouvreur en bleu à avoir traversé une Coupe du monde comme titulaire, en 2003, quand il n’était qu’un gamin (20 ans). À presque trente-trois ans (le 16 octobre) et 73 sélections, il aperçoit la chance de sa vie : remporter la Coupe du monde. Il n’est revenu d’Afrique du Sud, à l’été 2012, que pour ça, après avoir manqué l’édition 2011, logiquement loin des yeux et du coeur de Marc Lièvremont.

Fort de la confiance de Philippe Saint-André, qui en a fait son choix numéro 1 depuis l’été 2012, il a pourtant été sérieusement blessé à deux reprises ; souvent barré à Toulon pour les grands matches par Jonny Wilkinson, puis Matt Giteau ou Juan Hernandez, il est revenu au dernier moment, sélectionné parmi les 36 alors qu’il n’avait participé qu’à six rencontres avec le RCT depuis septembre 2014. On peut s’interroger sur sa capacité à enchaîner les matches, à supporter les chocs, surtout avec deux épaules opérées en 2013 et 2014. Mais « Fred » est un très grand défenseur qui se rassure dans ce secteur. Il reste aussi, et Philippe Saint-André a mis un billet dessus en le sélectionnant, un buteur fiable dans les canons internationaux, au-delà de 80 %. A.R.

Dans la cohorte des joueurs rappelés, testés puis installés au forceps par Saint-André, Mathieu Bastareaud, le centre de Toulon (27 ans, 35 sél.) détonne par ses mensurations de pilier (1,83 m, 122 kg). En attaque, elles peuvent être sa faiblesse (la recherche de l’affrontement plutôt que la continuité du jeu) comme sa force, quand il avance trois adversaires accrochés à lui comme des porte-clés. Basta n’incarne pas l’élégance supposée du French flair mais a pour lui sa redoutable efficacité.

Source: lequipe.fr

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2 Commentaires

  1. Bule 18 septembre 2015 at 12h- Répondre

    On s’en branle du french flair, il destronche !

  2. bison25 18 septembre 2015 at 15h- Répondre

    A deux contre quinze !.. Oh , les sauvages quand même !.. :rotfl: