Mourad Boudjellal: « De quel droit elle nous a jeté aux chiens ?! »

Mourad Boudjellal: « De quel droit elle nous a jeté aux chiens ?! »

Le vendredi 11 septembre 2015 à 11:37 par David Demri

2 Commentaires

Publicité

mourad_boudjellal_04012012En conférence de presse ce vendredi matin, le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal était très remonté suite à cette affaire dévoilée par RTL dont le RCT dément évidemment toute culpabilité.

Ainsi, le patron Varois se demande de quel droit cette journaliste radio a décidé d’associer l’image du RCT au dopage. Selon lui, le RCT est devenu l’Outreau du rugby. Extrait:

« Voir son nom associé au dopage, devoir se justifier de choses que l’on n’a pas fait, voir les gens vous regarder dans la rue et se poser des questions, voir même des journalistes que vous connaissez depuis des années et voir leur regard en se demandant « est-ce qu’il l’a fait ? ». On se sent merdeux ! On est une sorte d’Outreau du rugby aujourd’hui. Depuis une semaine, on nous associe à dopage, dopage et dopage ! Mais merde ! On n’a jamais fait cela ! De quel droit, une journaliste radio, sous prétexte qu’elle a envie de vendre, elle vient associer notre image au dopage ? De quel droit elle nous a jeté aux chiens ?! »

Vidéo à visionner ici.

Publicité

2 Commentaires

  1. farci83 11 septembre 2015 at 12h- Répondre

    C’était en janvier 2012 .Invités par le Réseau des Anciens d’IPJ, les journalistes d’investigation Elizabeth Fleury et Gérard Davet ont évoqué, mercredi 11 janvier, les limites de leur métier. Au menu : l’honnêteté intellectuelle, la hiérarchie, la concurrence et le « danger » d’Internet.

    « Le risque pour moi, c’est de faire mal aux gens, d’écrire des conneries, ou d’être pris à défaut », explique Gérard Davet. Pour le journaliste du Monde, l’investigation journalistique est d’abord une affaire d’honnêteté intellectuelle. Le reporter n’a pas le droit à l’erreur et engage tout le journal : « Si on se plante, on entraîne toute la réputation du Monde », argumente-t-il.

    L’enquêteur doit en effet composer avec ses supérieurs pour faire son travail correctement. L’affrontement est pourtant aussi dur qu’avec soi-même, selon Elizabeth Fleury du Parisien. Soit les directeurs de rédaction survalorisent sa rubrique quand cela ne s’y prête pas : « il y a toujours des chefs de rubrique pour survendre l’information. » Soit ils n’y font guère attention : « toute une partie est délaissée pour des raisons commerciales ».

    Dans la série « l’enfer c’est les autres », le journaliste est en concurrence avec ses confrères. Elizabeth Fleury relève qu’il existe « toujours un risque qu’ils sortent les premiers l’info » si bien qu’elle est « sans arrêt en train de regarder derrière elle ». « On passe notre temps à se tirer la bourre », confirme Gérard Davet.

    Dernière menace : le journalisme web qui, en imposant l’instantanéité, risque de tuer l’enquête. Pour le journaliste du Monde, « il y a un grand danger sur Twitter et dans les blogs. Il faut traiter l’info avec rigueur et se donner du temps ». « C’est de plus en plus tendu. Disposer de dix jours est devenu un luxe », ajoute Elizabeth Fleury.

    César Armand

  2. pharmadope83 11 septembre 2015 at 13h- Répondre

    MOUMOU il faut HANTER ses nuits jusqu’a ce qu’elle devienne BARGE & qu’elle ne puisse
    plus exercer !!