Frédéric Michalak: « On n’aura pas d’excuse »
Frédéric Michalak: « On n’aura pas d’excuse »
Le vendredi 10 juillet 2015 à 7:57 par David Demri
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Frédéric Michalak, qui a déjà deux Coupes du monde à son actif, évoque le début de la préparation avec les Bleus. L’ouvreur international (32 ans, 71 sélections) fait parler son expérience, mais refuse de jouer les donneurs de leçons.
Frédéric Michalak, comment avez-vous géré vos vacances avant le début de la préparation ?
Je suis resté dans une dynamique rugby car j’étais blessé en fin de saison. J’ai donc démarré trois semaines avant. C’était une chance de démarrer un peu plus tôt.
Comment se déroule le début de la préparation ?
On vient de vivre quatre premiers jours intensifs. Mais ce n’est que le début. On commence tous à avoir des courbatures et à être fatigués, mais c’est logique. On sait que ce sera éprouvant, donc on essaye de récupérer au maximum.
Est-ce que vous arrivez à prendre du plaisir ?
Oui, c’est du plaisir dans la souffrance. Mais c’est du plaisir quand même car c’est dans l’optique de disputer la Coupe du monde. Vous entamez votre troisième préparation de Coupe du monde. Philippe Saint-André a assuré que ce serait la plus dure jamais vécue.
Quelle est votre impression ?
Je ne sais pas. Elles sont toutes difficiles, même en club. Mais là, on a l’avantage d’être ensemble pour deux mois. On n’aura pas d’excuse. On a tous les atouts pour bien débuter la compétition.
Il y a douze ans, en 2003, vous participiez à votre première Coupe du monde. Vous rendez-vous compte du parcours accompli ?
Je ne suis pas du genre à regarder derrière, mais ça passe très, très vite ! C’était une chance d’y participer si jeune. Et là, c’est une nouvelle chance pour moi, d’autant plus que ça risque d’être la dernière. En plus, en général, à Marcoussis, on est content d’être là, mais les conditions ne sont pas idéales. On est loin de nos familles et quand on est réuni pendant le Tournoi, il fait très froid. Du coup, je savoure vraiment au cas où ça se finisse.
Qu’est-ce qui est différent par rapport à 2003 ?
En 2003, il y avait de l’insouciance. Je ne me posais aucune question. Avec l’âge, on fait attention à son corps et à sa préparation. La récupération est très importante alors qu’à 20 ans, on peut se permettre plein de choses.
Est-ce que les jeunes du groupe viennent voir Michalak « l’ancien » ?
Non, pas forcément. Les mecs sont habitués à tout ça en club. Ils savent qu’ils vont vivre quelque chose d’exceptionnel. Tout le monde peut apporter à cette équipe.
Après deux demi-finales (2003 et 2007) puis une finale (2011), est-ce la bonne pour le XV de France ?
Oui, je ne vais pas vous dire le contraire. Si on a tous le même objectif, on peut y arriver. Après, je ne peux pas vous dire comment la compétition va se passer. On va déjà bien se préparer.
Le groupe sera réduit de 36 à 31 joueurs le 23 août. Vous y pensez déjà ?
Oui, c’est quelque chose qui doit être dans un coin de la tête de tout le monde. Mais il faut se préparer à fond et le staff fera son choix. Vivre le truc à fond est le meilleur moyen de ne pas être déçu. Après, il faudra l’accepter.
Source: rmcsport.fr
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