Ali Williams revient longuement sur ses deux saisons passées à Toulon

Ali Williams revient longuement sur ses deux saisons passées à Toulon

Le vendredi 12 juin 2015 à 14:07 par David Demri

11 Commentaires

Publicité

Ali-Williams_w484La défaite de Toulon en demi-finales du Top 14 était le dernier match de l’ex-All Black. Ali Williams revient sur ses deux saisons à Toulon, une «expérience unique au monde» qui l’a confronté au jeu à la française et aux méthodes de Bernard Laporte.

Fin d’entraînement au stade de Berg à Toulon. En short et en claquettes, le grand Ali Williams (2,02 m) enfourche son minuscule scooter et nous invite à le suivre pour réaliser interview et photos chez lui. Pas simple. L’ex-All Black se faufile dans le dédale des rues pour rejoindre son grand appartement, au sud-est de la ville, face à la mer. Les Français avaient découvert ce deuxième-ligne en juin 2007, lorsqu’il avait eu la mâchoire brisée sur une percussion de Sébastien Chabal. Et pu apprécier son sens de l’humour lorsque, incapable de mâcher ses aliments, il avait posté une vidéo intitulée Soupes pour Ali, dans laquelle il demandait aux internautes leurs meilleures recettes de potage. Sur le terrain, en revanche, pas d’autodérision. Impérial en touche et dangereux dans ses courses balle en main, Ali Williams a été deux fois sacré en Super Rugby (en 2003 avec les Auckland Blues, puis en 2008 avec les Canterbury Crusaders). Champion du monde en 2011, enraciné dans son île, il jurait ne jamais aller jouer à l’étranger. Pourtant, à la fin de 2012, après 77 sélections avec les Blacks, il a mis fin à sa carrière internationale pour rejoindre Toulon, en octobre de l’année suivante. Là encore, cet insatiable compétiteur a engrangé deux Coupes d’Europe et un titre de champion de France. À 34 ans, peu avant son tout dernier match, en demi-finales du Top 14 face au Stade Français (défaite 16-33), le natif d’Auckland nous a dressé le bilan de son expérience française, avec la liberté de ton dont il ne s’est jamais départi.

Vous avez porté le maillot all black pendant dix ans, affronté les Bleus à onze reprises. Avant de venir jouer en France, vous aviez des idées préconçues sur notre pays ?
Oui, comme tout le monde. J’avais entendu dire que les Français étaient fermés et ethnocentrés. Au contraire, j’ai trouvé un peuple ouvert et respectueux des autres cultures. J’ai découvert ici une grande hospitalité et des gens serviables. Un seul cliché n’a pas été démenti : les Français sont d’horribles conducteurs ! Côté jeu, à travers l’équipe de France, je me faisais une idée de votre rugby de club : physique, dur et brutal. Un rugby à l’ancienne, dominé par les avants, avec des coups de tête ou de coudes et des tactiques hors la loi… La réalité était différente car le rugby s’est professionnalisé.

Quand on est un All Black et qu’on s’apprête à jouer l’équipe de France, on se dit quoi ?
Il ne faut jamais se fier à son dernier match ou à ses dernières prestations. On savait, à chaque fois, que les Français étaient en mesure de nous battre. Nous n’éprouvions pas de la peur, mais du respect. Face aux Blacks, les Bleus entrent dans une autre dimension. Ils vont puiser au fond de leurs émotions, bonnes ou mauvaises, pour être à leur meilleur niveau. Nous, les All Blacks, on s’efforce au contraire de mettre nos émotions de côté. On ne peut pas défier les Français sur ce terrain-là, car à ce jeu ils sont plus forts. L’idée est de les vaincre dans le domaine que l’on maîtrise : le sang-froid et la discipline. Un détail illustre bien la différence entre nos deux rugbys : l’endroit où se positionnent les coaches. En Top 14, ils sont au plus près du terrain, le long de la ligne de touche. Ils veulent être au cœur de l’action, presque faire la guerre et combattre avec les joueurs. En Nouvelle-Zélande, ils sont perchés en haut des tribunes. Ils regardent en contrebas, analysent et dissèquent les opportunités.

Ne pas mettre d’émotion dans le jeu, c’est le fruit de la culture anglo-saxonne ?
Oui. Vous pouvez ressentir des choses, mais vous ne pouvez pas baser tout votre jeu sur les émotions. En France, une saison de rugby s’étire sur quarante semaines. Il est impossible de garder une intensité émotionnelle tout ce temps. Or, l’essentiel, quand on est professionnel, c’est la constance dans les performances. Et pour ça, il faut savoir mettre les émotions de côté.

Vous êtes dans un ruck et un Bleu vous assène un coup d’épaule dans les côtes… Il se passe quoi dans votre cerveau ?
Ça arrive régulièrement. Tu reçois un coup de poing ou un autre genre de politesse. Là, tu dois analyser l’action et penser lentement. Te dire au ralenti : « Que vais-je faire ? Me battre ou jouer au rugby ? » Ça démange, mais répliquer signifierait laisser tomber son équipe. En revanche, si je suis bien placé au bon moment, j’aide mon équipe.

C’est une question d’éducation ? Surtout pour vous qui n’avez jamais été le dernier à dégoupiller…
Ça m’a pris du temps, peut-être quatre ou cinq ans, pour me maîtriser, chercher à comprendre plutôt que réagir. En tant que deuxième-ligne, tu es un peu l’exécuteur ou celui qui se retrouve dans les positions inconfortables : dans le jeu aérien, en mêlée ou dans les rucks. Des situations d’affrontement. Mais en réalité, on ne peut pas « éduquer » ses émotions, elles surgissent naturellement. On le voit bien quand les Français sont en difficulté, il y a une électricité dans l’air. Votre capacité à laisser sortir chaque once d’émotion de vous-même est flagrante : à la façon dont vous parlez, avec les mains, voire les bras. Vous qui avez interviewé des compatriotes néo-zélandais, vous savez combien il est difficile d’obtenir des réponses et de leur faire exprimer leurs émotions profondes. Nous sommes vraiment différents. Notre culture est de nous exprimer au sein d’un groupe et de ne rien dire ou faire qui pourrait pénaliser les coéquipiers. Les mauvaises émotions sont souvent individualistes.

On se souvient d’un match de Super Rugby, en 2005, où vous aviez été exclu pour avoir marché sur la tête de Richie McCaw.
Il a fallu que j’en passe par là pour grandir. Il était dans notre camp, hors jeu, ralentissant la sortie de balle, je voulais le virer. Ce n’était pas la meilleure des choses à faire. J’ai été banni sept semaines, de quoi avoir le temps de réfléchir…

De vos onze matches avec les Blacks contre les Bleus, quel a été le plus dur ?
Le premier, en novembre 2002, au Stade de France (20-20). C’était seulement mon deuxième match en noir. L’un des plus physiques dont je me souvienne. On a pris trois cartons jaunes. Il y avait Fabien Pelous et Olivier Brouzet en deuxième ligne. Je me souviens avoir souffert face à ce style de rugby, si différent : ultra-lent, avec des mêlées et encore des mêlées. Et puis des rucks à n’en plus finir… Je ne pesais alors que 98 kilos, j’ai fini avec plein de bleus et mâché. Et puis il y a eu le quart de finale face à la France à Cardiff, lors de la Coupe du monde 2007. J’ai joué l’un de mes meilleurs matches, mais ça n’a pas suffi : on a perdu (18-20). Et enfin, il y a eu cette finale de la Coupe du monde 2011, à Auckland(victoire 8-7). Nous avions la conviction que nous ne pouvions pas perdre. Nous avions tant travaillé… Les cinq dernières minutes, l’intensité physique était d’un tel degré qu’une seule chose comptait dans nos têtes : tenir, encore et encore. Mentalement, nous étions dans une zone inexplorée, comme en pilotage automatique. Des moments où l’on ne pense plus, on agit. Une tâche succède à l’autre. Pour tenir quelques secondes de plus.

Nombre de joueurs français vous trouvaient arrogant et vous détestaient…
Beaucoup de gens ont éprouvé ce sentiment vis-à-vis de moi. Je pense que ça vient du fait que j’aime mon métier, que j’adore ce que je fais. Je m’éclate et je me marre. Du coup, certains prennent ça pour un manque de respect. Je peux les comprendre, mais j’espère qu’après mon passage à Toulon ces gens me verront autrement. Ils ont pu constater que je n’étais pas venu ici pour prendre ma retraite. Ça ne me ressemble pas. Je suis venu jouer et gagner.

Racontez-nous votre adaptation au Top 14.
Honnêtement, quand on va dans n’importe quel club du Top 14, on peut dire qu’on goûte au rugby français, avec un jeu fait de choses simples réalisées avec cœur. Mais à Toulon, c’est différent : c’est, en réalité, une demi-expérience française. Le coach Bernard Laporte est très ouvert au rugby international. Il nous a laissés, nous autres Sudistes, influencer le jeu du RCT, qui est un mélange de passion française avec un style de l’hémisphère Sud. C’est une petite enclave sudiste, même s’il suffit de traverser la rue à Toulon pour se retrouver en France, face à la ferveur des supporters. Je n’avais jamais connu ça de ma vie, des gens et une région aussi passionnés. Les Toulonnais mangent, dorment et respirent rugby. Ils savent tout de toi.

À ses débuts à Toulon, en 2006, le centre all black Tana Umaga nous confiait se sentir parfois oppressé lorsque, au supermarché, des gens se pressaient pour le toucher…
Je comprends, j’ai ressenti ça aussi.

Et qu’avez-vous fait ?
J’ai envoyé ma femme faire les courses à ma place ! (Il se marre.) En Nouvelle-Zélande, la notion de sphère privée est différente… Ici, on ne peut pas garder ses distances. Lutter contre cette ferveur est vain, il faut au contraire l’embrasser. Après tout, tu es en France. Si tu n’aimes pas ça ou que tu ne peux l’accepter, tu es libre de rentrer chez toi. L’adaptation au Top 14 et à la France n’est pas si simple pour beaucoup de joueurs de l’hémisphère Sud. On a le cas avec un gars de l’équipe qui a du mal à s’adapter. Ce qui rend les choses difficiles, c’est quand tu ne parviens pas à accepter la manière locale de faire les choses, comme pousser en mêlée. Ça peut t’affecter mentalement. Tu te dis : « J’ai été recruté parce qu’on considérait que j’étais bon, mais une fois que je suis ici, on me demande de changer… » C’est dur à comprendre. Alors tu te mets à lutter contre cette volonté de changement au lieu de te mettre à changer. À Toulon, j’ai eu la chance de pouvoir apporter une partie de mon expérience. Je ne crois pas qu’on m’aurait laissé ce loisir dans un autre club. Je connais des arrières qui ont lutté pour s’intégrer dans des équipes car on ne les laissait pas apporter leur savoir-faire. C’est la France. Il faut l’accepter ou alors passer son chemin.

Votre compatriote Carl Hayman était considéré comme le meilleur pilier droit au monde. Mais à ses débuts à Toulon, il était remplaçant…
Oui, et il en a souffert. Ceux qui font les meilleures carrières en France sont ceux qui ont su s’adapter. Le tout, c’est d’accepter les choses telles qu’elles sont. Ne pas s’user à aller contre. Carl a bossé, accepté, et son heure a fini par arriver.

On a le sentiment que vous autres, Néo-Zélandais, vous êtes trop bien éduqués, voire naïfs. Dépassés dans des mêlées qui ressemblent à des combats de rue…
Non, je ne dirais pas ça. On voit juste les choses sous un autre aspect. Vous mettez du combat partout, pas nous. Notre truc, c’est de courir et de marquer des essais. Pour nous, la mêlée n’est pas un combat, juste un lancement de jeu.

Ça vous a surpris de voir des gars avec les yeux exorbités, en fièvre, dans le tunnel qui mène au terrain ?
Ah oui ! L’une de mes plus fortes expériences, je l’ai vécue à Lyon, en novembre 2006, avant d’affronter les Bleus (victoire 47-3). Ils étaient alignés 1-2-3-4, etc. J’étais juste derrière Carl Hayman. Des joueurs soufflaient et certains ont craché sur Carl. On s’est regardés, dépités. On se disait que les gars étaient dingues de se mettre dans cet état pour un match de rugby.

Ça a dû vous faire bizarre de passer de Graham Henry, le coach des All Blacks, un ancien directeur d’école, à Bernard Laporte…
Pas tant que ça. Ils ont quelques points communs, en fait, malgré leurs grandes différences. Il m’est arrivé de voir Graham devenir dingue face à un joueur, même si ce n’était pas devant toute l’équipe. On a tous vu Bernard Laporte devenir fou - presque chaque week-end.(Il se marre.) J’ignore quelle méthode est la meilleure. En tout cas, tous les deux ont cette capacité à tirer le meilleur des joueurs.

Comment résumeriez-vous leurs méthodes ?
Graham a peut-être plus de capacité à se mettre en empathie avec le joueur, à considérer ton passé et ton cheminement. Il voit les choses dans leur globalité pour appuyer sur le bon bouton. Bernard, lui, sait te transformer en chien de combat pour aller à la guerre. Qu’importe que tu sois le plus petit toutou sur le terrain, avec lui, tu auras l’impression d’être un molosse. Il fait de toi ce mec qui fera tout pour gagner. Les deux parviennent à te motiver. Graham veut que tu sois le meilleur joueur de rugby sur le terrain. Bernard fait de toi le pire chien sur le terrain.

Comment s’y prenait Bernard Laporte avec vous ?
Il te met au défi. Le passé ne compte plus. Tu oublies tout ce que tu as accompli avant. Parfois, ça a blessé certains joueurs… Mais il sait aussi positiver pour te motiver et te mettre des images dans la tête : ce que pourrait être le résultat si tu joues bien.

Il vous parlait en anglais ?
Non, en français. Notre manager Tom Whitford se chargeait de traduire, mais il adoucissait beaucoup et racontait pas mal de foutaises pour nous préserver. (Il rit.) Parfois, on comprend quand même ce que veut dire Bernard. « T’as beau être champion du monde, t’es que de la merde ! T’es venu ici en vacances ! » Et puis la semaine suivante, c’est : « Tu peux entrer dans l’histoire ! Tu peux changer la face du rugby européen ! »

Vous étiez préparé au phénomène Laporte ?
Oui, j’avais été affranchi par Carl et d’autres potes qui m’avaient dit : « Si tu viens en France, il faut accepter la méthode française. Si tu résistes et tu t’opposes, tu vas détester. » Ça a été mon leitmotiv : « À la française ! » S’ils veulent enchaîner 300 mêlées d’affilée, O.K., je suis le mouvement…

Pourquoi avoir choisi Toulon ?
J’ai fait ce choix en raison du mélange culturel. J’étais séduit par la possibilité de jouer aux côtés de mon grand rival springbok, Bakkies Botha. Évoluer à ses côtés m’a apporté de la joie. Idem avec l’Australien Matt Giteau ou l’Anglais Jonny Wilkinson… D’anciens rivaux que j’ai pu découvrir et apprécier en tant qu’individus.

L’Australien Matt Giteau nous racontait comment il vous branchait lors des déjeuners au RCT en balançant haut et fort : « Y a-t-il un Kiwi pour finir les restes dans mon assiette ? »
C’est son humour, qui joue avec la rivalité entre Australiens et Néo-Zélandais. On s’est bien marrés. Toulon est une petite ville magnifique et on se retrouvait chez les uns ou chez les autres. Ça nous a permis de mieux nous comprendre et de découvrir nos cultures respectives. En ce sens, ce club est une expérience unique au monde. La France a fait de moi un homme différent et c’est génial !

Que conseilleriez-vous à un jeune qui souhaite venir jouer au RCT ?
Je ne pense pas que ce soit un endroit pour les jeunes. Pour s’épanouir ici, il faut avoir roulé sa bosse, s’appuyer sur une expérience du jeu et des hommes. C’est intéressant car ce club montre que les vieux ont encore des choses à offrir. Ce sport est si physique qu’on ne peut pas s’entraîner comme des jeunes. Eux ont, au contraire, besoin de s’entraîner plus pour développer un état d’esprit et connaître les limites de leur corps. C’est un sacré challenge d’entraîner à la fois des jeunes et des vieux au sein d’un même collectif. Ça a peut-être été le plus grand défi de nos coaches. Perso, je ne peux pas courir tous les jours, mes ligaments et mon corps me l’interdisent.

Bernard Laporte l’a accepté ?
Oui. C’est en cela qu’il a été brillant. Il préférait avoir dans son quinze quelqu’un qui savait comment gagner plutôt qu’une bête athlétique.

Qu’est-ce qui vous a choqué à Toulon ?
Les cris et les colères du coach dans les vestiaires. Ça a été un gros truc, ça… Je baissais la tête, je ne savais plus où me mettre. Parfois, j’aurais aimé être ailleurs. J’ai beaucoup de respect pour l’homme Bernard Laporte, mais cette façon de faire… Franchement, je n’aime pas me faire enguirlander avant un match. Pas du tout. On a deux approches opposées, mais il s’en fiche. Il lui est arrivé de m’engueuler devant tout le monde.

Que retirez-vous de votre expérience toulonnaise ?
Qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise méthode pour jouer au rugby. C’est la plus grande leçon que j’ai apprise en venant de Nouvelle-Zélande. Chaque contexte est unique, différent : physiquement, émotionnellement, mentalement, tactiquement. Je ne me suis jamais aussi peu entraîné qu’à Toulon, mais j’y ai joué un des meilleurs rugbys qui soit. Pour moi, Toulon a été une leçon de vie: il n’y a pas de vérité en rugby ou hors rugby. Prenez la sieste de l’après-midi, vu de Nouvelle-Zélande, c’est impensable ! Ici, c’est un acquis. La beauté des Français, c’est qu’ils vivent pour apprécier la vie, pas pour juste vivre la vie.

Source: lequipe.fr

Publicité

11 Commentaires

  1. dédé 12 juin 2015 at 14h- Répondre

    Excellent! On le regrette déjà! Je pense qu’il dira partout où il ira du bien de notre club et de notre région! Merci pour tout.

  2. lilu 12 juin 2015 at 14h- Répondre

    Superbe interview d’Ali ! Beaucoup d’émotions à sa lecture, ce joueur et cet homme vont me manquer.
    Allez Toulon

  3. pedrolito 12 juin 2015 at 16h- Répondre

    un grand monsieur du rugby qui raccrcoche ses crampons….
    une analyse très interessante de la vision d’un joueur de l’hemisphere sud sur la france !
    Comme quoi quant on dit que les francais sont fénéants :
    « Je ne me suis jamais aussi peu entraîné qu’à Toulon » et c’est le cas dans tous les sports.
    Conclusion, si on veut être bon il faut bosser !!!
    petit message pour nos francais car la coupe du monde approche

  4. T-max 12 juin 2015 at 16h- Répondre

    Merci Ali :-* pour tout ce que tu as apporté au RCT. Bonne continuation et beaucoup de réussite pour ce que tu entreprendra dans ta nouvelle vie. :yes:
    « Toulonnais un jour, Toulonnais toujours » 😉
    Epicez tout©: :reallypissed: :reallypissed: :reallypissed:

  5. Spider 12 juin 2015 at 17h- Répondre

    Ouuuuaaaahhhhhhh !!! Quelle bel entertien !

    Et si l’on peut retenir tous l’adage final « La beauté des Français, c’est qu’ils vivent pour apprécier la vie, pas pour juste vivre la vie. » et se concentrer dessus plutôt que sur du plus futile, on va tous progresser.

  6. dk_snake 12 juin 2015 at 17h- Répondre

    Par contre, il dit « On a le cas avec un gars de l’équipe qui a du mal à s’adapter »
    On sait de qui il parle?

  7. bison25 12 juin 2015 at 19h- Répondre

    Tu es à tout jamais gravé dans notre mémoire ALI !.. Comment pourrions nous oublier un tel talent de joueurs ?.. Incontestablement tu vas nous manquer . :inlove: MERCI pour tout ALI , et que la vie la vie puisse te sourire et te combler de bonheur toi et ta famille .

  8. seb 12 juin 2015 at 20h- Répondre

    « Pour nous, la mêlée n’est pas un combat, juste un lancement de jeu. », ça fait rêver.

  9. arthur 13 juin 2015 at 13h- Répondre

    J’ai beaucoup de respect pour ce grand joueur et l’homme qu’il est. Chapeau bon vent bonne mer

  10. petru du las 13 juin 2015 at 15h- Répondre

    Un super joueur …et un super type aussi toujour dispo pour une photo un autographe pour un enfant…je ne l’ai jamais vu refuser au sortir de l’entrainement….en plus il et intelligent c rare pour un seconde pompe…lol…