L’intendant Gilles Panzani a hérité de la pénible tâche
L’intendant Gilles Panzani a hérité de la pénible tâche
Le samedi 6 juin 2015 à 11:54 par David Demri
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C’est aux alentour de 3h30 du matin, ce vendredi, qu’un bus transportant des touristes portugais a violemment heurté le véhicule de Jerry Collins, arrêté sur l’autoroute pour des raisons encore inconnues.
Malheureusement, ni Jerry Collins ni son épouse n’ont pu s’en sortir. Seule leur toute petite fille de deux mois est encore en vie, mais dans une situation extrêmement préoccupante.
Dans son édition du jour, Var-matin précise que c’est l’intendant Gilles Panzani qui a appris la nouvelle en premier au sein du groupe Toulonnais. Dès six heures du matin, ce-dernier a pris connaissance de la terrible nouvelle.
C’est lui qui a hérité de la pénible tâche d’avertir l’ensemble du groupe Varois, qui, rappelons-le, a une forte communauté Néo-Zélandaise avec notamment Carl Hayman, Ali Williams, Rudi Wulf et bien évidemment Chris Masoe. Le réveil musculaire a été très douloureux pour les guerriers de la Rade.
Si Gilles Panzani a eu le courage de l’annoncer à la plupart des joueurs, il a décidé de ne pas le dire à Chris Masoe, son cousin. C’est l’épouse du troisième ligne du RCT et Carl Hayman qui ont fait le nécessaire en allant taper à la porte de sa chambre au petit matin.
Effondré et en larmes toute la matinée, ce-dernier a pensé à déclarer forfait, avant de choisir de se battre pour son cousin. Il a d’ailleurs été l’un des meilleurs joueurs sur la pelouse de Bordeaux, vendredi soir. RESPECT !
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On peut dire ce qu’on veut, quel influx nerveux perdu dans cette affaire, à un moment où il fallait reconstruire de zéro après un « climax » lors de la finale C-Cup. La légende d’une institution se construit aussi sur la mémoire et la commémoration, y compris des moments difficiles, et c’en est un. Jerry Collins nous avait quitté depuis un moment, suscitant plus de rigolade sur ses excès que d’admiration de ses performances.
Heureux de voir que l’élan d’émotion qui s’est levé, donnant vraiment de la consistance à l’expression « toulonnais un jour, toulonnais toujours », rend aussi hommage à celui qui fût une icône des Blacks. Qu’on honore à jamais les guerriers passés par chez nous. Et ces temps-ci, ils sont quelques-uns…