La mêlée Toulonnaise a plié face à son homologue du Stade-Français

La mêlée Toulonnaise a plié face à son homologue du Stade-Français

Le vendredi 5 juin 2015 à 23:25 par David Demri

2 Commentaires

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menini-meleeEnorme surprise à Bordeaux, vendredi soir, lors de la première demi-finale du Top 14: le Stade Français a surclassé Toulon (33-16), s’appuyant sur une solide mêlée et des fulgurances dans le sillage de Burban, Smilani et Parisse, ses fers de lance.

Le match : 16-33

Finalement, le président du RCT, Mourad Boudjellal, a eu raison quand tout le monde avait tort: le Stade Français était bel et bien favori de cette demi-finale, fort de ses deux victoires en saison régulière. Pourtant, ses joueurs l’avaient contredit en ouvrant rapidement le score (5e, 7-0) par Mitchell, profitant d’un rebond plein champ. Lourdement pénalisés, les Toulonnais restaient en tête au bénéfice de leur solide défense. Mais elle allait exploser à deux reprises.

D’abord par Lakafia (24e, 10-13) magnifiquement servi par une chistera de son capitaine Sergio Parisse, lui-même décalé par une passe sautée du pilier Rabah Slimani. Ensuite sur un exploit personnel du troisième-ligne aile Antoine Burban saisissant le ballon derrière un ruck pour s’évader, feintant Tillous-Borde pour marquer sous les poteaux (39e, 13-20) juste avant la mi-temps.

La double claque n’était pas suffisante: méconnaissable, traînant des pieds de ruck en ruck (Botha, Williams, Hayman, Masoe et Smith faisaient vraiment leur âge) et multipliant les fautes de mains, Toulon était surclassé en mêlée. Et à Toulon, quand la mêlée n’avance pas, le jeu se liquéfie, c’est écrit. S’appuyant sur ce point fort, Paris maîtrisait son avance, profitant aussi de mauvaises inspirations varoises pour s’installer durant de longues périodes dans le camp adverse, dans le sillage de ses centres Danty et Waisea, soutenus par l’omniprésent Parisse.

Paris aurait pu et dû faire davantage fructifier en points sa domination. Mais les maladresses l’emportaient sur les inspirations offensives construites au centre. Au lieu de quoi, Morné Steyn, qui n’avait pas la distance, manquait deux buts de pénalité longue portée mais en inscrivait autant à distance réduite, permettant à son équipe de prendre dix points d’avance (16-26) à moins de dix minutes de la fin. Puis, sur un ballon relâché dans l’ultime relance varoise, l’ailier Julien Arias plantait l’essai de l’humiliation (80e, 16-33) au terme d’une demi-finale que Toulon n’a jamais vraiment abordée, si ce n’est en tout début de partie.

Le fait : Toulon bouffé en mêlée

Après Montpellier puis le Racing Métro en barrage, c’est au tour de Toulon d’avoir subi la loi du cinq de devant parisien, autour de son pilier droit Rabah Slimani, joueur clé, profil à la Jean-Pierre Garuet, petit, trapu, coquin et adroit. Parfois, Slimani abusa de la poussée en travers, pénalisé, mais avec son compère Heinke Van der Merwe, il plia le huit varois comme jamais on ne l’avait vu à ce stade de la compétition.

Le joueur : Burban leur a tout fait

Pourtant, il y avait de sacrées individualités au Stade Français, vendredi soir, comme par exemple Parisse, Slimani et Danty, mais c’est sans conteste le troisième-ligne aile Antoine Burban qui a éclaboussé le match par son activité inlassable, ses plaquages multipliés, ses ballons grattés et aussi son essai. Il fut toujours lucide au combat, et jamais pris à défaut en défense. La performance du flanker parisien a été capitale.
Source: lequipe.fr

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2 Commentaires

  1. bison25 6 juin 2015 at 00h- Répondre

    Cela aura été effectivement le pti souci perpétuel tout au long de cette saison . Qu’est ce que nous avons pu prendre comme points de pénalités , dont nous aurions pu largement nous passer cette année . Ce vendredi soir je me suis retrouvé en configuration de déjà vu , tout au long de ces rencontres que nous avons pu regarder durant toute la durée de ce championnat . Et je me suis dit Punaise : « ça va être très dur , car ils nous attendent encore bel et bien la dessus » . Aussi bien par l’arbitrage en général que par nos adversaires du jour . Notre faiblesse il l’à connaissait déjà , du reste . Nous sommes retombés une fois de plus dans nos vieux travers . J’imagine d’entrée de la part notre staff , un futur gros travail d’urgence en perspective afin de régulariser ce problème , pour 2015-2016 . Car nous ne sommes jamais parvenu à retrouver notre belle mêlée plus que conquérante , de 2013-2014 . Là aujourd’hui , nous serions passés !.. très probablement .

  2. cicoudu83 6 juin 2015 at 01h- Répondre

    chiocci menini a gauche c’est vraiment pas ça du tout!!! C’est trop irrégulier et d’une manière générale trop moyen c’est pas le trés haut niveau !!! Ca peut passer une fois , 2 fois mais pas 3 c’est tout !!! L’an prochain j’espere qu’on va enfin recruter de vrais piliers et surtout un talonneur qui sache lancer car guirado bon dans le jeu mais touche pas exceptionnelle, et orioli qui fidèle a lui meme a réussi aucun de ses lancers pire sur une touche à 5 m de la ligne le lancer donné à paris et c’est un constat sur toutes ces dernieres années mas ça passait plus ou moins là ce soir ce n’est pas passé et orioli je n’ai rien contre lui mais ça fait 5 ans que ça dure alors qu’il y pourtant 2 sauteurs voire 4 avec lobbe, ali williams, juan smith et bakkies botha qui sont parmis les meilleurs au monde cherchez l’erreur !!! un talon  » de classe mondiale et vite  » c’est pas etriard qui sera meilleur c’est claire en tout cas peut être un bon jeune en devenir mais clairement pas une plus value par rapport à ceux que l’on a et en plus on va perdre burden un guerrier qui nous aurait bien aidé ce soir !!!! Mais bon le stade français a profité d’une equipe dans la tristesse ( mort de jerry collins ) , anéanti pour pas mal de joueurs notamment les all blacks de toulon ( ali williams, hayman, masoe qui avaient joué avec lui ) mais aussi de bakkies , juan, habana, giteau et mitchell qui avaient du mal a contenir leur émotion lors de a minute de silence et surtout dans les vestiaires !!! Faut pas chercher plus loin la défaite l’heure était plus à la tristesse qu’au rugby ce sont des êtres humains ils ont des émotions aussi !!!

    Allez courage et pour la saison prochaine pilier ( droit et gauche) et talonneur de classe mondiale sinon on sera pas prêt d’avoir de lancements de jeux propre du coup on ne verra pas habana et nonu sans bons ballons !!!

    Nonu au passage a fait un trés bon match avec les hurricanes contre les highlanders ou il a planté 2 essais et fini 1er de la conférence néo zélandaise !!!